Alors que 2021 était l’année de tous les records pour les géants de la tech, leurs valorisations ont baissé considérablement cette année notamment suite à des pertes colossales sur la partie #Métaverse lors du dernier semestre. En règle générale, en temps de crise, même ces sociétés doivent serrer la ceinture.
Cependant, certains sont mieux protégés que d’autres. Malheureusement, pour #MarkZuckerberg, sa société Meta fait partie des grands perdants. Et aujourd’hui, celle-ci est obligée de licencier massivement.
En tout, ce sont plus de 11 000 salariés qui vont quitter #Meta, selon l’annonce publiée par l’entreprise. Cela représente 13 % des effectifs du groupe. Mais comment en est-on arrivé là ?
Le mea culpa de Mark Zuckerberg
Dans une lettre adressée aux employés de Meta, et partagée sur le site de l’entreprise, Mark Zuckerberg assume la responsabilité de ces décisions et présente ses excuses.
En 2020, lorsque les activités en ligne ont grimpé en flèche, le e-commerce a explosé et les revenus de Meta ont augmenté rapidement. Comme beaucoup de personnes, Zuckerberg pensait que cette croissance se poursuivrait même après la pandémie. Aussi, Meta a augmenté ses investissements.
Mais il avait tort. Et au retour à la normale s’ajoutent d’autres problèmes. En effet, l’inflation est arrivée, et en ce qui concerne Meta, celui-ci doit faire face à une plus forte concurrence, notamment celle de TikTok. D’autre part, les revenus publicitaires du groupe sont affectés par les changements qu’Apple a apportés sur iOS, et qui rendent le ciblage des publicités plus difficile.
Bien que cela ne soit pas mentionné dans la lettre, il est également reproché à Mark Zuckerberg de dépenser sans compter pour développer le métavers, alors que cette activité génère pour le moment des pertes immenses. Rien qu’en 2022, ces projets métavers auraient coûté 9,4 milliards de dollars.
Les derniers résultats trimestriels de Meta étaient loin d’être encourageants. En effet, les revenus ont baissé de 4 %, tandis que les dépenses ont explosé de 19 %. Le bénéfice d’exploitation a baissé de 46 % !
“Dans ce nouvel environnement, nous devons devenir plus efficaces en termes de capital. Nous avons déplacé davantage de nos ressources vers un plus petit nombre de domaines de croissance hautement prioritaires, comme notre moteur de découverte avec l’IA, nos publicités et nos plateformes commerciales, et notre vision à long terme du métavers”, écrit Zuckerberg.
Meta obligé de faire des économies
Le CEO du groupe assure que les licenciements étaient considérés comme le dernier recours. Et avant de décider de licencier 11 000 salariés, Meta a déjà étudié d’autres moyens de réduire ses dépenses. Le groupe affirme vouloir réduire les dépenses discrétionnaires (les dépenses non essentielles). Et Mark Zuckerberg évoque même un “changement culturel”, sur la façon de travailler.
Un exemple cité par le CEO de Meta concerne les bureaux. Par exemple, les employés qui passent la plupart du temps dehors passeront au partage de bureaux. Et Mark Zuckerberg indique que d’autres changements similaires, destinés à réduire les dépenses, seront annoncés dans les prochains mois.
Alors que 2021 était l’année de tous les records pour les géants de la tech, leurs valorisations ont baissé considérablement cette année. En règle générale, en temps de crise, même ces sociétés doivent serrer la ceinture.
Cependant, certains sont mieux protégés que d’autres. Malheureusement, pour Mark Zuckerberg, sa société Meta fait partie des grands perdants. Et aujourd’hui, celle-ci est obligée de licencier massivement.
En tout, ce sont plus de 11 000 salariés qui vont quitter Meta, selon l’annonce publiée par l’entreprise. Cela représente 13 % des effectifs du groupe. Mais comment en est-on arrivé là ?
Le mea culpa de Mark Zuckerberg
Dans une lettre adressée aux employés de Meta, et partagée sur le site de l’entreprise, Mark Zuckerberg assume la responsabilité de ces décisions et présente ses excuses.
En 2020, lorsque les activités en ligne ont grimpé en flèche, le e-commerce a explosé et les revenus de Meta ont augmenté rapidement. Comme beaucoup de personnes, Zuckerberg pensait que cette croissance se poursuivrait même après la pandémie. Aussi, Meta a augmenté ses investissements.
Mais il avait tort. Et au retour à la normale s’ajoutent d’autres problèmes. En effet, l’inflation est arrivée, et en ce qui concerne Meta, celui-ci doit faire face à une plus forte concurrence, notamment celle de TikTok. D’autre part, les revenus publicitaires du groupe sont affectés par les changements qu’Apple a apportés sur iOS, et qui rendent le ciblage des publicités plus difficile.
Bien que cela ne soit pas mentionné dans la lettre, il est également reproché à Mark Zuckerberg de dépenser sans compter pour développer le métavers, alors que cette activité génère pour le moment des pertes immenses. Rien qu’en 2022, ces projets métavers auraient coûté 9,4 milliards de dollars.
Les derniers résultats trimestriels de Meta étaient loin d’être encourageants. En effet, les revenus ont baissé de 4 %, tandis que les dépenses ont explosé de 19 %. Le bénéfice d’exploitation a baissé de 46 % !
“Dans ce nouvel environnement, nous devons devenir plus efficaces en termes de capital. Nous avons déplacé davantage de nos ressources vers un plus petit nombre de domaines de croissance hautement prioritaires, comme notre moteur de découverte avec l’IA, nos publicités et nos plateformes commerciales, et notre vision à long terme du métavers”, écrit Zuckerberg.
Meta obligé de faire des économies
Le CEO du groupe assure que les licenciements étaient considérés comme le dernier recours. Et avant de décider de licencier 11 000 salariés, Meta a déjà étudié d’autres moyens de réduire ses dépenses. Le groupe affirme vouloir réduire les dépenses discrétionnaires (les dépenses non essentielles). Et Mark Zuckerberg évoque même un “changement culturel”, sur la façon de travailler.
Un exemple cité par le CEO de Meta concerne les bureaux. Par exemple, les employés qui passent la plupart du temps dehors passeront au partage de bureaux. Et Mark Zuckerberg indique que d’autres changements similaires, destinés à réduire les dépenses, seront annoncés dans les prochains mois.
D’autre part, sauf quelques exceptions, le gel des recrutements se poursuivra jusqu’au premier trimestre 2023.
Une entreprise sous-évaluée ?
Cette année, l’action Meta a plongé en bourse, à cause de tous les facteurs évoqués plus haut, ainsi que les dépenses de l’entreprise pour développer ses casques AR/VR ainsi que le métavers. Dans sa lettre, Mark Zuckerberg indique que son entreprise est “profondément sous-estimée”.
“Des milliards de personnes utilisent nos services pour se connecter, et nos communautés ne cessent de croître. Notre cœur de métier est parmi les plus rentables jamais construits avec un énorme potentiel devant nous. Et nous sommes à la tête du développement de la technologie pour définir l’avenir de la connexion sociale et de la prochaine plate-forme informatique”, a-t-il écrit. Reste à savoir si les mesures annoncées suffiront pour rassurer Wall Street.