La technologie #blockchain pourrait potentiellement aider les pays d’#Afrique à se #développer de plusieurs manières.
Eche Emole, cofondateur d’Afropolitan, explique comment l’expérience de l’État-nation a échoué, en particulier en Afrique, et comment la blockchain peut être utilisée pour ré-imaginer un nouvel État.
Comment construire un pays sur la blockchain?
Eche Emole, cofondateur d’Afropolitan, explique ce que signifie construire un pays sur la blockchain.
D’une entreprise d’événementiel et de médias, Afropolitan est devenue un État basé sur la blockchain pour les Africains du continent et de la diaspora. Emole, un Africain de la diaspora ayant une formation en sciences politiques, en philosophie et en droit, estime que l’expérience de l’État-nation a échoué en Afrique. Selon lui, les structures étatiques existantes ont étouffé le développement des peuples du continent.
“Nous croyons sincèrement que l’expérience de l’État-nation a échoué pour l’ensemble des Africains. Elle n’a produit que de la pauvreté, de la faiblesse, de la corruption et elle est très étouffante.”
Eche Emole
Il explique que l’idée de créer un État-réseau vient d’un article intitulé “How To Start a New Country”, écrit par l’ancien directeur technique de Coinbase, Balaji Srinivasan, qui a récemment fait parler de lui pour avoir parié 2 millions de dollars sur le fait que le bitcoin atteindrait 1 million de dollars en 90 jours. Un autre ouvrage qui a inspiré la création d’Afropolitan est le premier des documents fédéralistes, publié par Alexander Hamilton.
Les moyens présentés par la blockchain pour développer l’Afrique
Ces moyens sont multiples pour le développement des pays africains. Nous pouvons citer:
- Paiements et transferts d’argent : La blockchain permet des transactions financières plus rapides, moins chères et plus sécurisées, ce qui pourrait aider à réduire les coûts de transfert d’argent entre les pays africains, en particulier pour les travailleurs migrants. Cela pourrait stimuler les économies locales en augmentant le pouvoir d’achat des citoyens et en favorisant le commerce transfrontalier.
- Propriété foncière : La blockchain peut aider à établir et à maintenir des registres fonciers précis et sécurisés, ce qui peut contribuer à prévenir les conflits fonciers et faciliter l’accès aux financements pour les propriétaires fonciers.
- Identité numérique : La blockchain peut aider à créer une identité numérique unique et sécurisée pour chaque citoyen africain, ce qui peut améliorer l’accès aux services financiers et gouvernementaux, ainsi que faciliter la participation à l’économie numérique.
- Traçabilité des produits : La blockchain peut aider à améliorer la traçabilité des produits, en particulier dans les industries agricoles et minières, ce qui peut contribuer à réduire la fraude et la corruption, ainsi qu’à garantir la qualité et la durabilité des produits.
Cependant, il convient de noter que la mise en œuvre de la technologie blockchain nécessite des investissements importants en termes de compétences techniques, d’infrastructures numériques et de réglementations claires. Les gouvernements, les entreprises et les organisations de la société civile doivent travailler ensemble pour s’assurer que la technologie de la blockchain puisse être utilisée à bon escient.
très bon article pour faire comprendre les application de la blockchain et les implications pour les pays en voie de development sur le continent
très bon article pour le continent