Ces dernières semaines, la #SEC est la star du quelle on a le plus entendu parler soit par l’interdiction de certaine services offerts par les exchanges, les exigences de soumission à ses règles…De nombreux experts et analystes pensent que la SEC est dans son rôle de #régulateur pendant que d’autres considèrent ses sorties comme de l’abus de pouvoir.
La SEC profite du manque de juridiction
Le lundi dernier le 13 février 2023, la patronne de la compagnie crypto Algorand (Staci Warden) a commenté, les récents évènements de l’industrie des cryptosmonnaies. Une actualité essentiellement motivée par les sorties de la Securities and Exchange Commission (SEC) sur le marché des cryptos.
Le gendarme de la bourse Etasunienne comme on le surnomme a, il y a quelque jours, fait cesser les services de jalonnement (staking) proposés par #kraken un exchange de crypto américaine. La SEC reprochait à cet effet à l’exchange de n’avoir pas préalablement fait enregistrer cette offre. La décision n’a pas manqué de causer d’indignations au sein des acteurs de l’industrie crypto.
Manque de pragmatisme
Dans son commentaire des actions du gendarme de la bourse américaine, Staci Warden tout en accordant du crédit à cette décision de la SEC, pense que la démarche de celle-ci n’est pas la bonne. D’après elle, bien que la politique du régulateur soit, dans une certaine mesure légitime, elle manque de pragmatisme. Elle explique que, pour l’heure, la #SEC, dont les actions s’inscrivent dans un contexte de vide juridique absolu, s’apparente à un bourreau.
Elle a ensuite souligné que la mission de la SEC, actuellement, est simplement de punir les acteurs d’une industrie dont elle sait pourtant qu’elle sera une partenaire incontournable. Et que cette politique coercitive n’est ni efficace, ni rentable. On se demande si ce n’est pas une façon de se faire une place ?
La SEC ne devrait-elle pas se positionner en tant que sensibilisateur ?
Pour Warden, le gendarme de la bourse pourrait privilégier une autre démarche : l’inspiration. Au lieu de se limiter à taper sur les doigts des compagnies crypto qu’elle estime ne pas respecter ses exigences, la SEC pourrait jouer de ses compétences pour conseiller ces dernières, poursuit la responsable.
Puis que, ce qui est vrai, c’est qu’au-delà des apparences, la SEC semble agir en dehors de son champ de compétences. Ces actions auraient tout à fait été justifiées, souligne Stacy, si avant tout la SEC avait clairement sensibilisée sur ce qu’elle attend vraiment des compagnies #crypto.
Conclusion
En définitive, si la sec se montrait pragmatique on aurait pu éviter certains déboires que ses actions occasionnent dans l’écosystème des cryptos
Ce n’est pas tant la réglementation, c’est la façon dont elle se déroule », a déclaré Warden.
Stacy Warden