Une blockchain de layer zero fait référence à une infrastructure sous-jacente qui fournit les fonctionnalités de base pour une blockchain, mais qui n’est pas elle-même une blockchain complète.
Les protocoles de layer zéro visent à résoudre les problèmes rencontrés par les réseaux de layer 1 construits avec une architecture monolithique, telle que celle utilisée par le réseau #Ethereum. En créant une infrastructure de base plus flexible, ces protocoles permettent aux développeurs de lancer leurs propres blockchains spécifiques. Cette approche a pour objectif de traiter de manière plus efficace des problèmes tels que l’évolutivité et l’interopérabilité.
Que veut-elle résoudre?
- . L’interopérabilité : L’interopérabilité des réseaux blockchain permet à ces derniers de communiquer entre eux, créant ainsi un réseau plus intégré de produits et services basés sur la blockchain. Les protocoles de layer zéro offrent cette interopérabilité, permettant à des blockchains construites sur le même protocole de communiquer les unes avec les autres. Des itérations de protocoles de transfert inter-chaînes sont utilisées pour permettre aux blockchains de s’appuyer sur les caractéristiques et les cas d’utilisation des autres, améliorant ainsi la vitesse et l’efficacité des transactions.
- Évolutivité: Les blockchains monolithiques, telles qu’Ethereum, peuvent être encombrées car un seul protocole de layer 1 gère toutes les fonctions critiques, créant un goulot d’étranglement pour l’évolutivité. La layer 0 peut aider en déléguant ces fonctions critiques à différentes blockchains, ce qui permet aux réseaux blockchain construits sur la même infrastructure de layer 0 d’optimiser certaines tâches et d’améliorer leur évolutivité. Par exemple, les chaînes d’exécution peuvent être optimisées pour traiter un grand nombre de transactions par seconde.
Quels sont les protocoles de layer zero?
- Polkadot: est un protocole de blockchain conçu par le cofondateur d’Ethereum, Gavin Wood, pour permettre aux développeurs de créer leurs propres blockchains. Il utilise une blockchain relais #Polkadot comme passerelle entre les parachains, les blockchains indépendantes construites sur Polkadot. Polkadot utilise également le sharding pour améliorer l’efficacité du traitement des transactions et la validation basée sur la preuve d’enjeu (PoS) pour la sécurité du réseau et le consensus. Les projets participent à des enchères pour obtenir des slots et le premier projet parachain de Polkadot a été approuvé lors d’une vente aux enchères en décembre 2021.
- Cosmos: Cosmos est un réseau de blockchain fondé en 2014 par Ethan Buchman et Jae Kwon. Il est composé d’un réseau principal de blockchain à preuve d’enjeu (PoS) appelé Cosmos Hub, et de blockchains personnalisées appelées Zones. Le Cosmos Hub transfère les actifs et les données entre les zones connectées et fournit une couche de sécurité partagée. Les développeurs peuvent concevoir leur propre cryptomonnaie avec des paramètres de validation de bloc personnalisés dans chaque zone, qui interagissent via le protocole IBC pour échanger librement les actifs et les données entre les blockchains indépendantes.
conclusion
Au final, Les blockchains delayer 0 ont le potentiel de relever les défis de l’interopérabilité et de l’évolutivité dans le secteur de la blockchain, mais leur adoption reste à voir en raison de la concurrence d’autres solutions similaires. L’importance de ces protocoles dépendra de leur capacité à attirer les #développeurs pour construire des applications et de la valeur que ces applications apporteront aux utilisateurs.