Le Centre national de recherche sur les politiques publiques (NCPPR) s’intéresse de nouveau à l’idée d’intégrer la crypto-monnaie dans les trésoreries des entreprises, cette fois en visant Meta Platforms Inc.
Ethan Peck, représentant le NCPPR, a déposé une proposition d’actionnaire demandant que Meta envisage d’inclure du Bitcoin dans ses réserves d’actifs, au nom de la famille Peck. Cette démarche marque une nouvelle tentative d’incorporer la crypto-monnaie dans les discussions au sein des conseils d’administration des grandes entreprises technologiques.
Tim Jotzman, animateur de podcast spécialisé sur le Bitcoin (BTC), a relayé cette proposition sur les réseaux sociaux le 10 janvier.
Les entreprises adopteront-elles la crypto-monnaie ?
Le NCPPR, basé à Washington, D.C., a constamment présenté le Bitcoin comme une protection contre l’inflation et les crises économiques. Ils ont déjà approché d’autres géants comme Microsoft Corp. et Amazon.com Inc. avec des propositions similaires.
Microsoft a jusqu’à présent refusé cette idée, tandis qu’Amazon envisage d’en discuter lors de sa prochaine réunion des actionnaires en avril.
Le NCPPR semble s’inspirer des stratégies de Michael Saylor, l’ancien PDG de MicroStrategy, qui a promu l’idée d’une allocation d’actifs en Bitcoin pour les trésoreries des entreprises.
Si la proposition du NCPPR est acceptée, Meta et Amazon pourraient suivre les traces de MicroStrategy et investir une part de leurs actifs dans le Bitcoin, vu qu’ils le considèrent comme une alternative prometteuse aux obligations d’entreprises peu performantes.
Aussi, à la fin de l’année 2024, les fonds négociés en bourse (ETF) Bitcoin avaient connu une hausse de 100 %, surpassant largement les rendements de l’indice S&P 500 et d’autres ETF technologiques.
MicroStrategy, quant à elle, a vu ses actions grimper de 2 191 % sur cinq ans, illustrant le potentiel d’investissement dans la crypto-monnaie.
Que devient la Balance ?
En 2019, sous le nom de Facebook, Meta avait tenté de lancer sa propre crypto-monnaie, Libra, conçue comme un stablecoin soutenu par un panier de devises et d’actifs. Ce projet visait à faciliter les transactions à faible coût, en particulier pour les populations non bancarisées.
Cependant, Libra a été confrontée à d’importés obstacles réglementaires, suscitant des préoccupations au sujet de la souveraineté monétaire et de la protection des données. En 2020, le projet a été rebaptisé Diem et a ensuite été limité à la création de stablecoins adossés au dollar américain, mais même cette version a peine conservé le soutien d’importants partenaires comme Visa et Mastercard.
Finalement, début 2022, Meta a vendu Diem à Silvergate Bank pour environ 200 millions de dollars. Bien que cette initiative n’ait pas abouti, elle démontre l’intérêt permanent de Meta pour l’univers des crypto-monnaies.
Il reste maintenant à voir si Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, et son conseil d’administration accepteront la proposition du NCPPR et se tourneront vers le Bitcoin pour cet avenir financier.
Source : https://crypto.news/shareholder-pokes-facebook-parent-meta-to-fill-corporate-treasury-with-bitcoin/
Résumé : Le NCPPR relance l’idée d’introduire du Bitcoin dans la trésorerie de Meta Platforms Inc., après avoir déjà abordé cette question avec Microsoft et Amazon. La proposition d’Ethan Peck vise à promouvoir le Bitcoin comme une protection contre l’inflation, inspirée par les stratégies de MicroStrategy. Bien que Meta ait précédemment échoué avec le projet Libra, l’avenir pourrait voir un nouvel intérêt de la part de l’entreprise pour les crypto-monnaies, en particulier si la proposition du NCPPR est acceptée.