Staking validé. La nouvelle direction de la SEC (Securities and Exchange Commission) des États-Unis semble déterminée à inverser la politique défavorable aux cryptomonnaies instaurée par Gary Gensler, l’ancien président de la SEC. En effet, les récentes décisions facilitent le développement du secteur Bitcoin (BTC). Aujourd’hui, c’est le staking qui bénéficie d’un changement réglementaire, renforçant ainsi l’attrait des blockchains en Proof-of-Stake (PoS) pour les investisseurs institutionnels.
- La SEC des États-Unis a clarifié sa position sur le staking, marquant un tournant positif après l’ère anti-crypto de Gary Gensler.
- Les actifs en staking ne sont plus considérés comme des valeurs mobilières, ouvrant la voie à une adoption accrue des blockchains en PoS.
Les activités de staking ne contreviennent pas aux lois sur les valeurs mobilières US
Aux États-Unis, la Securities and Exchange Commission est en train de corriger les erreurs laissées par son précédent président, Gary Gensler, qui ont sévèrement ralenti l’adoption des crypto-actifs et de leurs innovations pendant quatre ans.
Parmi les obstacles rencontrés par le secteur de Bitcoin sous l’administration Biden, se trouvait la réglementation sur le staking au sein des blockchains en Preuve d’enjeu, comme Ethereum (ETH) et Solana (SOL).
Les acteurs du secteur souhaitaient s’assurer que les actifs en staking ne soient pas classés comme des valeurs mobilières, afin de ne pas nécessiter d’enregistrement auprès de la SEC. Ce jeudi 29 mai 2025 marquera une avancée significative pour le secteur des crypto-monnaies.
Les actifs mis en jeu pour les consensus en Proof-of-Stake ne sont pas des securities
En effet, ce 29 mai, la Division of Corporation Finance de la SEC a publié une déclaration visant à « apporter davantage de clarté » sur l’application des lois fédérales concernant les crypto-actifs et le staking.
Cette clarification indique que les actifs numériques engagés dans le PoS ne sont pas des valeurs mobilières et que les participants aux activités de staking ne doivent pas s’enregistrer auprès de la SEC. La commissaire Hester Peirce a soutenu cette initiative, levant l’incertitude qui entourait cette activité.
« C’est une clarification bienvenue pour les stakers et les fournisseurs de services de staking aux États-Unis. L’incertitude quant à la position des autorités réglementaires sur le staking a découragé les Américains, limitant ainsi la participation aux consensus des réseaux en PoS et compromettant leur décentralisation. »
Hester Peirce, commissaire de la Securities and Exchange Commission
La SEC des États-Unis poursuit donc son changement de cap vers une régulation constructive et bienveillante des cryptomonnaies, après quatre années de guerre contre les cryptomonnaies sous l’administration Biden. Le staking des blockchains en Proof-of-Stake bénéficie ainsi de cette dynamique positive, favorisant l’innovation.