Des avancées significatives en cryptographie ont été observées en Afrique cette semaine. Le Kenya a accompli un pas important vers la réglementation de son secteur cryptographique en plein essor, tandis que les régulateurs namibiens ont adopté une approche prudente pour légaliser les échanges de cryptomonnaies.
Parallèlement, en République démocratique du Congo, l’histoire inspirante de Sébastien Gouspillou, pionnier de l’exploitation minière de Bitcoin dans la jungle, illustre le potentiel d’un changement positif.
Actualités Crypto au Kenya : Nairobi annonce un projet de loi sur la cryptographie et appelle les membres de la communauté à donner leur avis
Bien que la cryptographie ne soit pas prohibée au Kenya, il n’existe pas encore de cadre réglementaire clair pour les entreprises qui développent des infrastructures ou des services liés aux cryptomonnaies.
Cela est sur le point de changer, alors que le pays modifie son approche de la réglementation crypto. Le gouvernement travaille à l’établissement d’un cadre réglementaire pour encadrer les activités cryptographiques.
D’après le secrétaire du Cabinet du Trésor, Jean Mbadi, cela signifie que le Kenya s’apprête à adopter la cryptographie tout en prenant en compte les risques tels que le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent.
Dans un communiqué, Mbadi a déclaré :
« Le secteur financier du Kenya est un modèle d’innovation et de croissance en Afrique. L’émergence et l’essor des actifs virtuels (VA) et des fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP) ont engendré des innovations dans le système financier local et international, offrant à la fois des opportunités et des défis dynamiques. Le gouvernement du Kenya s’engage à établir le cadre juridique et réglementaire nécessaire pour exploiter pleinement les opportunités offertes par les VA et les VASP, tout en gérant les risques associés. »
Le projet de loi, intitulé « Politique nationale sur les actifs virtuels et les fournisseurs de services d’actifs virtuels », expose la vision du Kenya pour un marché de la cryptographie juste et stable. Le public est invité à soumettre ses commentaires sur ce projet jusqu’au 24 janvier.
Le ministère des Finances estime que le coût de mise en œuvre sera d’environ 14 millions de dollars, englobant des mesures de protection des consommateurs, de régulation de la conduite du marché, de sensibilisation du public et d’autres domaines essentiels.
Ces initiatives visent à moderniser les systèmes financiers du pays et à contribuer à son retrait de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI).
Actualités Crypto en Namibie : La Banque centrale délivre des licences provisoires à quatre entreprises de cryptomonnaies
Dans l’environnement cryptographique de la Namibie, où le commerce reste illégal, la banque centrale a accordé des licences provisoires à quatre sociétés, dont Landifa Bitcoin Trade, dans le cadre de la loi sur les actifs virtuels de 2023.
Cette législation insiste sur la nécessité de surveiller le domaine cryptographique et de lutter contre la fraude, la manipulation de marché et les menaces de blanchiment d’argent.
Ces entreprises disposeront de six mois pour établir l’infrastructure requise et recruter du personnel avant l’approbation définitive.
Kazembare Zemburuka, le porte-parole de la Banque de Namibie, a affirmé que la délivrance de ces licences provisoires montre leur volonté de concilier l’innovation financière avec la protection du public.
« Ce n’est qu’après six mois qu’ils obtiendront l’approbation définitive. D’ici là , ils doivent recruter leur personnel et mettre en place les infrastructures nécessaires. Si tout est prêt avant les six mois, la banque peut inspecter leur installation et, une fois l’accord passé, elle pourra faire participer le public. »
Cette décision est généralement perçue comme un développement positif, susceptible d’encourager l’innovation et de stimuler la croissance économique.
Crypto en République démocratique du Congo : inspirer le changement par le minage de Bitcoin
En RDC, Sébastien Gouspillou, co-fondateur de BigBlock Datacenter, est un acteur clé du développement d’opérations minières de Bitcoin « transformatrices ».
Son initiative vise à favoriser l’adoption des cryptomonnaies et du Bitcoin en Afrique, tout en soulignant les contributions positives de l’exploitation minière aux communautés locales et à la préservation de l’environnement.
Son centre de données, situé dans le parc national des Virunga, a permis de générer des fonds pour la conservation du parc et de créer des emplois locaux.
Malgré les défis, tels que le risque d’inondations soudaines, Gouspillou envisage d’étendre ces opérations minières, avec l’intention de créer encore plus d’emplois et d’électrifier les zones rurales d’Afrique.
C’est tout pour cette semaine. Retrouvez-nous le week-end prochain pour votre mise à jour sur l’industrie de la cryptographie en Afrique – et découvrez comment la nouvelle présidence américaine influence les marchés durant sa première semaine !
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Le poste Bilan de la semaine africaine de la cryptographie : le Kenya envisage de réglementer la cryptographie et la Namibie de superviser le commerce alors que le mineur de Bitcoin change des vies en RDC a été publié pour la première fois sur 99Bitcoins.
Résumé : Cette semaine, d’importants développements en matière de cryptographie ont été enregistrés en Afrique, avec le Kenya se préparant à réglementer son secteur cryptographique et la Namibie accordant des licences provisoires à plusieurs entreprises. En République démocratique du Congo, Sébastien Gouspillou montre comment l’exploitation minière de Bitcoin peut avoir un impact positif sur les communautés locales. Ces avancées soulignent le potentiel énorme de la cryptographie en Afrique.