Régulation stricte. Les enjeux réglementaires demeurent prépondérants dans le domaine du Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies, particulièrement en Australie. Récemment, les régulateurs de l’AUSTRAC ont pris des sanctions contre 13 entreprises crypto pour « non-conformité aux obligations de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ».
- Les régulateurs australiens ont imposé des mesures sévères à 13 entreprises de cryptomonnaies pour violation des règles de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
- Depuis janvier 2024, l’AUSTRAC a adressé des rappels de conformité à 106 entités, marquant l’intensification d’une réglementation stricte qui pourrait transformer le paysage des cryptomonnaies en Australie.
Priorité à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme
En Australie, les régulateurs de l’AUSTRAC (Centre australien des rapports et analyses des transactions) ont récemment renforcé leur surveillance sur le secteur des cryptomonnaies. L’organisme a ainsi pris des actions coercitives à l’encontre de 13 entreprises travaillant dans les transferts de fonds et le trading de devises numériques.
Selon un communiqué diffusé le 17 février 2025, ces interventions s’inscrivent dans le cadre d’une enquête d’une durée d’un an visant à « identifier les violations des lois » relatives à la sacro-sainte « lutte contre le blanchiment d’argent (AML) et le financement du terrorisme (CTF) ».
Les entreprises concernées incluent Auasia Trading Pty Ltd, Amco Travelling and Exchange Pty, et Blue Star Exchange Pty Ltd. L’AUSTRAC a annulé, suspendu ou refusé de renouveler leur enregistrement au Registre des échanges de monnaies numériques, en fonction de la gravité des violations alléguées.
Régulation stricte en Australie pour un secteur crypto en plein essor
Avec plus de 400 plateformes d’échange de cryptomonnaies et plus de 5 000 prestataires de services de transfert de fonds enregistrés en Australie, l’AUSTRAC vise à réguler de manière robuste ce secteur émergent en pleine expansion.
Depuis janvier 2024, l’organisme a adressé des rappels de conformité à 106 entités, leur enjoignant de se conformer aux réglementations en place, sous peine de sanctions supplémentaires.
L’AUSTRAC, visiblement plus préoccupée par les risques de blanchiment d’argent dans le relativement petit secteur des crypto-actifs que dans ceux de la finance traditionnelle, a précisé qu’elle continuerait à surveiller de près les entreprises par le biais de sa « Crypto Taskforce ».
La décision récente de l’AUSTRAC de sanctionner 13 entreprises cryptos illustre la volonté des régulateurs australiens d’être inflexibles envers ceux du secteur qui ne respecteront pas strictement les exigentes règlements AML et CTF. Tout comme le règlement MiCA dans l’Union européenne, cette régulation sévère et onéreuse pourrait chasser ou mettre fin à l’activité des petites entreprises de crypto qui ne peuvent se permettre d’investir massivement dans une équipe de conformité.