La SEC face à un revers ? La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis avait initié des poursuites contre Richard Heart, le créateur de HEX, PulseChain et PulseX. Les accusations portent sur la vente de titres non enregistrés et le détournement des fonds des investisseurs pour des achats de biens de luxe. Cependant, en raison d’un manque de preuves concrètes, le tribunal a rejeté cette affaire en février dernier. Ainsi, la SEC aurait pu déposer une nouvelle plainte modifiée, mais a décidé de « n’avoir pas l’intention » de le faire.
- La SEC n’a pas engagé de nouvelle action contre Richard Heart après le rejet initial.
- Richard Heart a qualifié cette décision de « victoire totale », bien qu’il soit sous un mandat d’arrêt international émis par Interpol.
La SEC abandonne son action contre Richard Heart
Le dossier de la SEC contre Richard Schueler concernait des sums colossales d’environ 1 milliard de dollars, porté par des accusations de vente de titres non enregistrés et de fraude envers les investisseurs.
En raison de ces accusations, Richard Heart, qui vit principalement sous ce pseudonyme, se réfugiait en Finlande, étant également sous le coup d’un mandat international d’Interpol.
Tout a changé en février, lorsque la Cour de district de l’Est de New York a rejeté l’action de la SEC. Le juge en charge a décidé que l’agence ne disposait pas de preuves suffisantes concernant les activités aux États-Unis.
Cela aurait permis à la SEC de déposer une plainte modifiée, mais le délai du 20 avril a été dépassé. En début de semaine, la SEC a informé le tribunal qu’elle « n’avait pas l’intention » de poursuivre.
Une « victoire totale » pour Richard Heart contre le régulateur américain
Sur son compte X, Richard Heart a célébré cette décision, la qualifiant de « victoire totale » contre la SEC. Il a aussi affirmé que HEX, PulseChain et PulseX ont ainsi obtenu une « clarté réglementaire » rarement obtenue par d’autres cryptomonnaies.
Cependant, cette euphorie apparente ne masque pas le fait que Richard Schueler figure encore sur la liste des fugitifs les plus recherchés d’Europe par Interpol, avec des autorités finlandaises ayant déjà saisit des montres de luxe d’une valeur de 2,6 millions de dollars en son nom en janvier dernier.
Ainsi, la SEC n’a pas réussi à faire plier Richard Heart et ses projets dans l’espace crypto. Cette décision semble s’inscrire dans une tendance de relâchement de la part de la régulation américaine, particulièrement depuis l’élection de Donald Trump. Le nouveau président de la SEC, Paul Atkins, envisage une approche plus « rationnelle et cohérente ». À suivre…