Un coup peu rentable. Les hackers et escrocs ont à leur disposition diverses méthodes pour tromper leurs victimes. Parmi ces méthodes, le piratage de compte X de personnalités publiques est particulièrement courant. Alors que certains cas peuvent rapporter des sommes considérables, d’autres, comme celui que nous allons examiner, ne générent que des bénéfices dérisoires, voire nuls.
- Lucy Powell, présidente du Parlement britannique, a été victime d’un piratage de son compte X, utilisé pour promouvoir une fausse cryptomonnaie.
- Cet acte criminel n’a rapporté que 529 dollars au hacker, mettant en lumière l’échec de cette arnaque.
Piratage sur X : La présidente du Parlement britannique à l’honneur
Le 15 avril, Lucy Powell, présidente de la House of Commons, l’une des deux chambres du Parlement britannique, a s’est fait pirater son compte X.
Sans grande surprise, le hacker en question a rapidement utilisé son compte pour promouvoir une fausse cryptomonnaie associée à la House of Commons.

Le jeton HCC était présenté comme une « monnaie numérique communautaire offrant un pouvoir aux citoyens grâce à la blockchain ».
Peu après la publication, le pot aux roses a été découvert. Un porte-parole de Powell a déclaré :
« Le compte personnel X de Lucy Powell a été piraté ce matin. Des mesures ont été prises rapidement pour sécuriser le compte et supprimer les messages trompeurs. »
Lucy Powell a depuis récupéré l’accès à son compte et effacé les publications trompeuses.
Un échec retentissant
Alors que d’autres réussissent à gagner des milliers de dollars grâce à de telles arnaques, ce n’est clairement pas le cas de notre hacker d’aujourd’hui.
Le HCC a enregistré un total de 296 transactions d’achats, révélant l’inefficacité de cette manœuvre.
D’après les données de DexScreener, le créateur du jeton a réalisé un bénéfice de 529 dollars en revendant ses jetons. Un butin modeste, surtout compte tenu des risques encourus en piratant le compte X d’une figure politique.


Cependant, certains hackers sont beaucoup plus astucieux. C’était le cas lors du piratage du compte X du protocole Kaito et de son fondateur, où les hackers ont utilisé ces comptes pour créer de la peur et en tirer profit sur les plateformes d’échange.