Les États-Unis ont présenté un nouvel accord tarifaire à l’Union européenne qui maintiendrait un taux forfaitaire de 10 % sur tous les produits entrants, avec des exceptions pour les avions et les spiritueux, selon un rapport de Politico.
La Commission européenne n’a pas fourni de commentaire officiel, indiquant simplement que « les négociations étaient en cours ». La Maison Blanche de Trump a annoncé dimanche qu’elle repoussait la date de rétablissement des tarifs plus larges, offrant aux pays un peu plus de temps pour accepter de nouvelles offres commerciales avant de se faire imposer les anciens tarifs du 2 avril.
Sans nouvelles offres, la mise en œuvre des tarifs supérieurs est prévue pour début août. La Corée du Sud et le Japon ont déjà été informés. Lundi, Trump leur a envoyé plus d’une douzaine de lettres confirmant qu’ils seraient frappés par des tarifs de 25 % à moins que la situation ne change. Il a cependant mentionné qu’il agissait « avec amour », bien que cela reste flou.
L’UE essaie d’éviter le chaos commercial avant le 1er août
Dans le même temps, à Bruxelles, la Commission européenne n’a pas encore reçu de lettres similaires. Maroš Šefčovič, le chef du commerce de l’UE, a déclaré qu’après un appel privé entre Trump et Ursula von der Leyen, la Commission n’en attendait pas.
Cependant, rien n’est définitif. Ces fonctionnaires ont mentionné que la situation est toujours en évolution. Malgré cette offre, tout accord final nécessite l’approbation personnelle de Trump. À ce jour, les États-Unis n’ont promis aucun traitement spécial pour les voitures, produits pharmaceutiques, acier ou aluminium ; tout cela étant ce que l’UE souhaitait.
Toutefois, tous les pays de l’UE ne s’opposent pas à cette situation. La France, l’Italie et l’Irlande devraient bénéficier des exemptions sur les jets et l’alcool, car ces industries sont plus cruciales pour elles. Pour le reste du bloc, les termes semblent unilatéraux.
Karoline Leavitt, secrétaire de presse de Trump, a déclaré lundi qu’un décret exécutif serait bientôt émis pour la nouvelle date limite du 1er août. Mais avant cette annonce, l’UE travaillait encore avec la date limite du 8 juillet, avec l’espoir de finaliser un accord mercredi.
Simon Harris, ministre irlandais du commerce, a confirmé lundi soir que « nous pouvons nous attendre à une prolongation du statu quo actuel jusqu’au 1er août pour donner plus de temps à l’UE et aux États-Unis pour conclure un accord de principe ». Cela offre à Bruxelles trois semaines supplémentaires, mais peu de certitude.
Lors d’une réunion tendue lundi soir, les diplomates de l’UE ont décrit l’ambiance comme « sombre ». Il n’y a eu aucune promesse de Washington pour éviter de futurs hausses tarifaires. De plus, aucune garantie réelle n’est assurée concernant les exceptions d’aujourd’hui, qui pourraient disparaître demain.
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Source : https://www.cryptopolitan.com/us-propose-baseline-tariff-on-eu-goods/
Résumé : Les États-Unis proposent un tarif de 10 % sur les biens européens avec des exceptions pour certains secteurs. Les négociations sont en cours, et la situation reste volatile entre l’UE et les États-Unis.