Sarawak, l’un des plus grands États de la Malaisie, a annoncé la création d’un centre de recherche et développement (R&D) dédié à la lutte contre le changement climatique, exploitant les technologies émergentes pour fournir des solutions face à cette problématique.
Le Sarawak Climate Change Center portera la charge des efforts d’atténuation du changement climatique et dirigera des programmes d’évaluation des risques ainsi que des initiatives d’adaptation. Les autorités affirment que ce projet sera le principal centre de recherche sur le changement climatique en Asie du Sud-Est.
Lors d’une conférence publique à l’Institut ISEAS-YUSOF Ishak, le Premier ministre du Sarawak, Tan Sri Abang Johari Openg, a expliqué que l’État adopte une approche proactive en matière de changement climatique, plutôt que de simplement investir dans de nouveaux instituts de recherche.
En parallèle de la construction du Sarawak Climate Change Center, Abang Johari a mentionné que l’État mettra en place un cadre permettant aux entreprises de se conformer aux normes mondiales en matière d’environnement, social et de gouvernance (ESG).
« Une fois pleinement opérationnel, ce cadre renforcera la confiance des investisseurs, encouragera des pratiques commerciales responsables et établira Sarawak comme un leader dans la gouvernance du développement durable, contribuant ainsi à l’économie verte de l’ANASE et à la résilience globale », a-t-il déclaré.
Dans son discours, Abang Johari a également évoqué l’intégration de la technologie blockchain et de l’intelligence artificielle (IA) dans les opérations du futur institut. En s’appuyant sur le plan de durabilité prévu pour 2024, il a indiqué que le centre adoptera des systèmes de mesure des émissions de carbone basés sur la blockchain, permettant aux entreprises d’atteindre leurs objectifs de durabilité. Grâce à l’IA, Sarawak prévoit également d’améliorer la gestion des ressources et de prévoir les catastrophes, tout en favorisant le développement des compétences dans les technologies émergentes.
En plus de la blockchain et de l’IA, le projet souligne l’importance des énergies renouvelables et des biotechnologies au service de l’écotourisme. Abang Johari a affirmé : « Étant un État riche en ressources, nous continuons d’équilibrer croissance économique et responsabilité environnementale. Grâce à la transformation numérique, aux énergies renouvelables et aux solutions à faible émission de carbone, Sarawak se dirige vers un avenir prometteur. »
Ces derniers mois, la Malaisie a redoublé d’efforts pour intégrer les technologies émergentes afin d’innover et de résoudre des problèmes persistants dans le pays. Au début de l’année, la Malaysia Anti-Corruption Commission (MACC) a commencé à utiliser l’IA et la blockchain pour lutter contre la fraude, en capitalisant sur leur efficacité et leur immutabilité.
Actuellement, la Malaisie attire de nombreux investissements étrangers pour stimuler l’adoption des technologies avancées. Des géants comme Microsoft et Google cherchent à prendre pied sur le marché, tandis que le pays met en place des cadres réglementaires robustes pour guider les opérations des prestataires de services.
L’ONU reconnaît la transformation numérique du Vietnam
Malgré les défis, le Vietnam se distingue par ses taux d’adoption des technologies émergentes, se plaçant en tête des classements régionaux et mondiaux. Une étude indique que le Vietnam excelle dans le domaine des finances décentralisées (DeFi), en étant également le foyer de plusieurs start-ups web3.
Dans le secteur de l’IA, des entreprises vietnamiennes telles que FPT, Vinai et Viettel émergent sur la scène régionale, tandis que le pays connaît un pic historique dans la fabrication de semi-conducteurs.
Les centres de R&D vietnamiens, animés par des chercheurs talentueux, ont permis au pays de s’intégrer aux discussions des Nations Unies concernant les mécanismes de gouvernance de l’IA. Giang a expliqué que ces avancées étaient le fruit d’initiatives gouvernementales visant à catalyser la croissance économique et réaliser l’objectif de devenir un « pays industrialisé moderne » d’ici 2030.
Giang a également affirmé que le Vietnam aspire à devenir une nation à revenu élevé d’ici 2045, soutenue par l’innovation technologique. Conscient du soutien potentiel de l’ONU dans cette démarche, il a encouragé l’organisation à renforcer ses engagements envers le pays.
Il a ainsi suggéré que l’ONU pourrait apporter un soutien politique, financier et technique pour les projets de numérisation, tout en promouvant des partenariats public-privé pour le secteur des semi-conducteurs.
Avec l’ONU reconnaissant le potentiel du Vietnam comme allié dans la transformation numérique, le pays s’engage activement dans l’adoption de technologies de pointe. Sa stratégie nationale pour la blockchain vise à faire émerger 20 marques globales dans l’espace Web3 en établissant un cadre juridique adéquat.
De plus, le Vietnam prévoit de former plus d’un million de citoyens aux technologies IA et blockchain, avec des applications dans les systèmes de stockage de données et de vérification d’identité. En renforçant ses partenariats avec les États-Unis, il met également l’accent sur la création d’une chaîne d’approvisionnement de semi-conducteurs plus résiliente.
Regarder: avec la blockchain, l’utilitaire devient de plus en plus important
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Source: https://coingeek.com/blockchain-for-climate-mitigation-vietnam-as-un-key-ally/
Résumé : Sarawak, un État malaisien, lance un centre de R&D sur le changement climatique, intégrant des technologies émergentes comme la blockchain et l’intelligence artificielle pour des solutions durables. Le Vietnam est également reconnu par l’ONU pour sa transformation numérique, ayant un rôle de pionnier dans l’adoption de ces technologies malgré les défis, et cherche à devenir une nation industrialisée et à revenu élevé d’ici 2045. Ces initiatives montrent une tendance croissante vers l’innovation technologique pour répondre aux enjeux contemporains du développement durable et de la transformation économique.