La Commission du droit du Royaume-Uni – un organisme indépendant statutaire qui maintient les lois britanniques en cours d’examen et recommande la réforme – a ouvert une consultation le 5 juin pour déterminer la question délicate et controversée des lois du pays s’appliquant lorsque des différends surviennent sur les actifs et les réseaux numériques décentralisés.
Rapporté pour la première fois par Ledger Insights le 6 juin, la Commission a proposé une «approche supranationale» innovante qui considère les livres blancs de protocole et les attentes des participants au réseau plutôt que de tenter d’appliquer des règles territoriales existantes à des différends décentralisés complexes pour surmonter ce dilemme.
Depuis l’entrée de la technologie du grand livre distribué (DLT) et de sa plus célèbre itération, Blockchain, sur la scène mondiale, les systèmes juridiques du monde entier ont du mal à se rendre à la structure décentralisée – ou semi-décentralisée – de nombreuses entités utilisant la technologie.
Les processus juridiques dépendent souvent des entreprises et des groupes ayant un emplacement physique pour déterminer les lois de la juridiction; lorsqu’un différend survient, dans lequel le tribunal du pays, les parties devraient plaider leur différend; et après le jugement, comment il peut être reconnu et appliqué devant les tribunaux d’un autre pays.
Le droit international privé est l’ensemble du droit national qui fournit les règles utilisées pour déterminer ces questions, et elle est fondée sur le principe que tous les systèmes nationaux de droit sont limités dans leur application aux territoires souverains définis par des frontières géographiques – souvent connues sous le nom de «principe de territorialité».
Les entités décentralisées du DLT et de la blockchain remettent en question cette tradition en transcendant et en défiant les frontières géographiques – un phénomène décrit par la Commission du droit comme «l’omnitertorialité».
La solution proposée
Afin de relever ce défi et de veiller à ce que les entités décentralisées restent responsables des lois, quelle que soit leur fonctionnement, la Commission du droit a proposé d’élaborer une approche «supranationale» – c’est-à-dire une approche qui transcende les frontières ou les gouvernements nationaux.
Cette approche impliquerait la création «d’un organisme spécial de règles de décision substantielles qui ne s’appliquent que dans les affaires de droit privé dans lesquelles la loi de non-pays ne serait appropriée de s’appliquer pour résoudre le problème en litige et la loi de chaque pays serait approprié pour s’appliquer pour résoudre la question en litige.»
Selon la Commission du droit, l’approche supranationale est souvent formalisée par les conventions et les traités. Il n’exige pas que les règles de fond particulières soient une loi étatique ou convenues au niveau international.
Cette approche impliquerait la création «d’un organisme spécial de règles de décision substantielles qui ne s’appliquent que dans les affaires de droit privé dans lesquelles la loi de non-pays ne serait appropriée de s’appliquer pour résoudre le problème en litige et la loi de chaque pays serait approprié pour s’appliquer pour résoudre la question en litige.»
Selon la Commission du droit, l’approche supranationale est souvent formalisée par les conventions et les traités et n’exige pas que les règles de fond particulières soient une loi étatique ou convenues au niveau international.
En d’autres termes, pour les transactions par les pairs sur des réseaux vraiment décentralisés, les tribunaux ne seraient pas tenus d’identifier la «loi applicable», mais plutôt une «élimination juste des procédures» par référence à une gamme de facteurs différents, notamment les attentes légitimes de la part des parties en fonction des termes des réseaux pertinents.
De cette façon, un différend qui traverse les frontières internationales, les juridictions multiples, et qui manque de localisation physique pourrait être soulevé par les tribunaux britanniques, et les parties pourraient faire appel à des lois d’autres juridictions lorsqu’ils font leurs arguments.
Bien que la proposition de la Commission soit initialement pour les tribunaux britanniques, selon la façon dont elle a joué, d’autres pays peuvent emboîter le pas et appliquer une approche similaire aux différends complexes de blockchain et de DLT.
En proposant des règles supranationales qui considèrent les caractéristiques uniques des réseaux décentralisés tels que la blockchain, la Commission du droit britannique s’innove pour tenter de relever les défis des nouvelles technologies et systèmes innovants présents aux systèmes juridiques traditionnels.
Ainsi, les efforts de la Commission de droit représentent une étape importante vers le renforcement d’un trou juridique substantiel autour de la question de la compétence et des entités décentralisées.
La consultation restera ouverte jusqu’au 8 septembre 2025.
Note de l’éditeur: cet article a été mis à jour.
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Source: https://coingeek.com/uk-lodges-supranational-approach-to-decentralized-disputes/
Résumé: La Commission du droit du Royaume-Uni propose une approche supranationale pour résoudre les litiges décentralisés, tenant compte des particularités des réseaux numériques. Cette initiative vise à combler le vide juridique lié aux enjeux de compétence dans un contexte globalisé et décentralisé, tout en maintenant la responsabilité des entités décentralisées. La consultation se déroule jusqu’au 8 septembre 2025.