Le Congo a étendu son interdiction de l’exportation de Cobalt, un matériau clé dans la fabrication de batteries de véhicules électriques, pendant encore trois mois.
La République démocratique du Congo a restreint l’accès des fabricants de véhicules électroniques à un matériel essentiel à leur technologie : le Cobalt. Le développement d’aujourd’hui est le dernier d’un thème familier des guerres commerciales se propageant dans différents secteurs.
La République démocratique du Congo (RDC) est le premier producteur mondial de Cobalt, et en tant que tel, ce mouvement émet une incertitude pour les fabricants de véhicules électriques (EV).
L’interdiction d’exportation du cobalt du Congo reste en place
L’agence de réglementation minérale du Congo a fait annonce samedi. L’industrie connaît actuellement une crise car les prix mondiaux du cobalt restent en baisse. Les mineurs sont actuellement divisés sur la façon de naviguer dans le stock croissant.
La suspension d’exportation originale de quatre mois a été imposée en février 2025 pour freiner une offre excédentaire de cobalt, un composant critique des batteries au lithium-ion utilisé dans les véhicules électriques, les smartphones et d’autres appareils de haute technologie. L’interdiction initiale devait expirer le 23 juin, mais la nouvelle extension se déroulera jusqu’en septembre, conservant environ 70% de la production mondiale de cobalt, largement indisponible pour les marchés mondiaux.
“La décision a été prise pour étendre la suspension temporaire en raison du niveau élevé de stock sur le marché,” a déclaré l’autorité de réglementation et de contrôle des marchés stratégiques des substances minérales (ACEME) dans un communiqué.
#RDC_MINES | COMMUNIQUÉ
Prolongation de la suspension temporaire de l’exportation du Cobalt. pic.twitter.com/s8xyzplkdl— Ministère des Mines – RDC (@MinMinesRDC) 21 juin 2025
L’ACETOM du Congo s’attend à ce que son intervention sur le marché stabilise les prix du cobalt, qui sont tombés à un creux de neuf ans de 10 $ la livre plus tôt cette année.
Les mineurs de cobalt sont divisés sur une stratégie de contrôle du cobalt
Le dernier déménagement du Congo a déclenché un désaccord parmi les plus grands acteurs de l’industrie, notamment Glencore et CMOC Group. Ces sociétés sont les deux principaux producteurs mondiaux de Cobalt, et elles sont actuellement sur des côtés opposés en termes de façon d’aller de l’avant.
Les autorités congolaises envisagent de mettre en œuvre un système de quotas d’exportation qui limiterait la quantité de cobalt que chaque entreprise minière peut expédier à l’étranger une fois l’interdiction finalement levée. La proposition est toujours en cours d’examen, mais elle semble avoir gagné du terrain avec Glencore, un géant des mines et des matières premières anglo-suisse. La société estime qu’un système basé sur les quotas est un moyen de mieux gérer l’approvisionnement et les prix.
Cependant, le groupe CMOC, le conglomérat minier soutenu par l’État chinois, fait pression pour le retrait immédiat de l’interdiction d’exportation. CMOC fait valoir que la suspension continue pourrait nuire aux marchés mondiaux, saper les relations d’approvisionnement à long terme et nuire à la réputation du cobalt congolais comme un apport fiable pour les fabricants de véhicules électriques et les entreprises technologiques.
Ceci est particulièrement important car les principaux constructeurs automobiles accélèrent actuellement la production de véhicules électriques pour répondre à leurs objectifs climatiques ambitieux. Ces entreprises ont besoin de sources stables et éthiques de matériaux de batterie. Les perturbations de l’approvisionnement en cobalt peuvent entraîner des retards dans la fabrication de batteries, augmenter les coûts et forcer les entreprises à rechercher des méthodes alternatives qui reposent moins fortement sur le cobalt.
Déjà, plusieurs producteurs de batteries ont commencé à passer vers des technologies riches en nickel ou sans cobalt. Ce changement est dû en partie aux préoccupations éthiques liées à l’exploitation artisanale dans la RDC, et maintenant en raison de la volatilité des prix et de l’imprévisibilité régulatrice.
L’interdiction prolongée des exportations congolaises devrait resserrer davantage la disponibilité mondiale du cobalt, ce qui pourrait conduire à une hausse des prix au second semestre si les stocks commencent à diminuer. Certains analystes estiment que la décision de la RDC pourrait encourager la thésaurisation spéculative ou des accords opportunistes avec des acheteurs disposés à payer une prime pour un accès anticipé une fois que les exportations ont repris.
Pour l’instant, ACECOM a déclaré qu’il émettrait une décision finale de modifier, de lever ou de prolonger davantage la suspension avant la fin de la nouvelle période de trois mois en septembre.
“Nous continuerons à surveiller les niveaux de stock et les conditions du marché et fournirons des conseils supplémentaires avant l’expiration de l’extension actuelle,” a déclaré un porte-parole de l’agence.
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Source : https://www.cryptopolitan.com/congo-extends-ban-on-material-ev-battery/
Résumé : La République démocratique du Congo a prolongé son interdiction d’exportation de cobalt, essentiel pour les batteries de véhicules électriques, ce qui crée des incertitudes sur le marché mondial et provoque des désaccords parmi les principaux producteurs de l’industrie. Les décisions futures pourraient influencer la disponibilité et le prix du cobalt sur le marché.