La Corée du Sud renforce sa réglementation sur les échanges d’actifs numériques qui opèrent en violation des normes financières nationales et vise des interdictions sur Kucoin, Bitmex et d’autres, selon un nouveau rapport.
Selon un rapport du journal économique local The Korea Economic Daily, la Financial Intelligence Unit (FIU) envisage d’imposer des sanctions et d’autres restrictions d’accès aux échanges qui ne se sont pas encore enregistrés en tant qu’opérateurs financiers auprès des autorités compétentes.
La CRF, relevant de la Commission des services financiers (FSC), a commencé à enquêter sur des échanges offshore notables pour leur non-conformité, notamment Bitmex, Kucoin, KCEX, Coinw et Bitunix. L’organisme prétend qu’ils ont exploité des sites Web en langue coréenne sans se faire connaître des autorités.
La loi sud-coréenne sur les transactions financières spéciales exige que tous les prestataires de services d’actifs virtuels (VASP) se déclarent auprès de la CRF et obtiennent son approbation. Les violations peuvent entraîner des sanctions lourdes, des amendes et même des poursuites pénales.
«Nous examinons actuellement la possibilité de bloquer l’accès à des échanges à l’étranger non déclarés qui fournissent des services aux investisseurs nationaux, en consultant la Commission des normes de communication de Corée», a déclaré un responsable de la CRF. Cette commission régule l’espace Internet et peut appliquer des restrictions sur les sites Web et autres ressources en ligne.
La FIU aurait également engagé des discussions avec les investisseurs pour évaluer tout dommage potentiel lié à ces échanges.
Les échanges mentionnés dans le rapport ont rapidement nié toute allegation de mauvaise conduite. Bitmex a déclaré à des médias qu’il n’opérait pas de site Web en langue coréenne. Kucoin a affirmé qu’il «surveillait de près les développements réglementaires» en Corée et qu’il était en contact avec la CRF et d’autres régulateurs pour résoudre la situation.
Kucoin et Bitmex ne sont pas étrangers aux problèmes réglementaires. Il y a deux mois, Kucoin a plaidé coupable d’exploitation d’une entreprise de transmission d’argent sans licence aux États-Unis et a réglé avec le ministère de la Justice (DOJ) pour près de 300 millions de dollars. Le DOJ a constaté que l’échange avait délibérément évité la mise en place de politiques anti-blanchiment (AML) et avait permis des milliards de dollars de transactions suspectes. Quelques jours plus tôt, Bitmex avait été condamné à une amende de 100 millions de dollars pour avoir violé les lois américaines sur l’AML; c’était la deuxième fois que l’échange payait une amende de 100 millions de dollars.
De retour en Corée du Sud, les autorités ont renforcé la mise en conformité du VASP au cours de l’année écoulée. Le mois dernier, la FSC a imposé une interdiction partielle de trois mois sur Upbit, le plus grand échange coréen, pour non-conformité avec les lois sur l’AML. Il y a une semaine, la police de Séoul a fait une descente dans les bureaux de Bithumb pour enquêter sur des allégations de détournement par l’ancien PDG Kim Dae-Sik. Bithumb est le deuxième échange en importance dans le pays.
Selon les dernières données, plus de 9,6 millions de Sud-Coréens détiennent un compte auprès des cinq principaux échanges de cryptomonnaies agréés du pays.
Regarder : décomposer des solutions aux obstacles réglementaires de la blockchain
https://www.youtube.com/watch?v=t-v_jf4egyq title = “Lecteur vidéo YouTube” frameborder = “0” allow=”accéléromètre; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share” referrerpolicy=”strict-origin-when-cross-origin” allowfullscreen>
Résumé : La Corée du Sud intensifie son contrôle sur les échanges non inscrits et vise plusieurs plateformes, ce qui montre l’engagement des autorités à renforcer les lois sur la conformité dans le secteur des cryptomonnaies.