La Chambre des représentants de la Caroline du Nord a avancé une législation visant à permettre à l’État d’investir des fonds publics dans Bitcoin, une décision qui pourrait établir un précédent national s’il est promulgué.
Exposition au BTC par le biais de produits réglementés
La mesure proposée, intitulée The Digital Assets Investment Act (House Bill 92), a été présentée le 10 février par le président républicain de la Chambre Destin Hall et a effacé sa troisième lecture à la Chambre le 30 avril avec un vote de 71-44. Le projet de loi procédera désormais au Sénat pour un examen plus approfondi.
Le projet de loi de la Chambre 92 décrit une voie prudente et réglementée pour que l’État soit exposé au bitcoin, interdisant les achats directs de la crypto-monnaie tout en permettant des investissements par le biais de produits (ETP) gérés par des échanges gérés par des professionnels. Ceux-ci seraient limités aux véhicules énumérés sur les échanges américains établis tels que le NASDAQ et la Bourse de New York.
Exigence d’admissibilité
Une exigence d’éligibilité stricte garantit que seuls les actifs numériques avec une capitalisation boursière d’au moins 750 milliards de dollars, actuellement satisfait exclusivement par Bitcoin, se qualifieraient pour l’investissement. Ce seuil est destiné à atténuer les risques et la volatilité dans le portefeuille d’investissement de l’État.
S’il est adopté, Caroline du Nord deviendrait le premier État américain à intégrer le Bitcoin dans ses avoirs du Trésor via des instruments d’investissement réglementés.
Avec l’approbation de la maison garantie, le projet de loi attend désormais une délibération au Sénat de Caroline du Nord. Sa progression sera surveillée de près alors que les États des États-Unis évaluent leurs positions sur l’adoption des actifs numériques dans les cadres de financement public.
Sauvegarde et dispositions de gestion des risques
Pour lutter contre les risques potentiels, le projet de loi stipule plusieurs couches de surveillance. Tout actif numérique acquis par l’État serait conservé dans des portefeuilles froids sécurisés protégés par des protocoles d’authentification multi-signature. De plus, des audits indépendants mensuels seraient effectués pour assurer l’intégrité et la sécurité des avoirs.
En outre, le projet de loi oblige que le trésorier de l’État ne puisse procéder qu’avec des investissements cryptographiques qu’à la suite d’une évaluation de tiers indépendante confirmant que les actifs sont maintenus sous des accords de garde sécurisés et se conforment aux normes réglementaires.
Une clause notable nécessite un vote des deux tiers de la législature de l’État pour liquider les avoirs de Bitcoin, et une telle action ne serait autorisée qu’en cas d’urgence financière déclarée.
Implications pour les plans de retraite et la stratégie de diversification
Une disposition modifiée dans le projet de loi permet au trésorier de l’État d’évaluer la faisabilité d’offrir des options d’investissement en actifs numériques, sous la forme de produits négociés en bourse, aux membres de la retraite des employés de l’État et des plans de rémunération différés. Bien que cela reste exploratoire, il signale une ouverture à l’intégration des actifs numériques dans des structures financières publiques plus larges.
Le représentant Keith Kidwell, le sponsor principal du projet de loi, a conduit l’initiative en tant que stratégie de gestion des risques conventionnelle. Il a comparé la proposition à la diversification des portefeuilles d’investissement en marchés émergents ou en actions technologiques, soulignant qu’il s’agissait d’une «étape prudente et calculée» plutôt qu’à un pari spéculatif.
Avertissement: Cet article est fourni à des fins d’information uniquement. Il n’est pas offert ou destiné à être utilisé comme conseil juridique, fiscal, investissement, financier ou autre.
Résumé: La Caroline du Nord pourrait devenir le premier État à investir des fonds publics dans Bitcoin via des produits réglementés, avec des exigences strictes et une gestion des risques en place.