Aujourd’hui est une journée chargée pour le calendrier européen, marquée par les annonces relatives au PIB et la réunion de la BCE. La France a récemment publié un chiffre de PIB pour le quatrième trimestre inférieur aux attentes, s’établissant à -0,1% en glissement trimestriel. L’analyste FX Chris Turner d’ING signale que la consommation et l’investissement commercial sont les maillons faibles.
Des risques à la baisse pour l’EUR/USD sont à prévoir
«Il est important de garder à l’esprit que les menaces de tarifs douaniers pèsent généralement sur l’investissement des entreprises, un point que le FMI a modélisé. Observons comment se comportent les chiffres allemands et italiens à 10h CET, suivis de la publication provisoire pour la zone euro à 11h CET. À ce stade, le consensus pour la croissance du quatrième trimestre de la zone euro est estimé à 0,1% en glissement trimestriel, avec des perspectives apparemment négatives. »
«Cependant, le point culminant de la journée sera la réunion de la BCE, dont l’annonce des taux est prévue à 14h15 CET. Une réduction de 25 points de base du taux de dépôt, le portant à 2,75%, est attendue. L’attention se concentrera sur la conférence de presse de la présidente de la BCE, Christine Lagarde. Nous anticipons des risques à la baisse si le marché considère qu’une politique en dessous du neutre pourrait être envisagée par la BCE. »
«Les mouvements de l’EUR/USD devraient être influencés par les événements en Europe aujourd’hui, avec une légère tendance vers les niveaux de 1.0345/55, à condition que Lagarde se montre suffisamment confiante.»
Source: https://www.fxstreet.com/news/eur-dovish-ecb-dould-weigh-on-eur-usd-ing-202501300857
Résumé : Le calendrier européen est dominé par la publication des PIB et la réunion de la BCE, avec des résultats décevants pour le PIB français. Les risques à la baisse pour l’EUR/USD sont soulignés, surtout en considération de l’impact des tarifs commerciaux. La réunion de la BCE, prévue pour aujourd’hui, pourrait également influer sur le marché, particulièrement si la présidente Christine Lagarde suscite des craintes concernant une politique monétaire plus accommodante.