- La Banque nationale suisse a rejeté d’ajouter du bitcoin à ses réserves en raison de sa volatilité élevée.
- Les citoyens font pression pour un référendum afin d’inclure le bitcoin pour la protection financière.
- La Suisse reste prudente pendant que d’autres pays explorent les réserves de Bitcoin.
Le célèbre conservatisme financier de la Suisse s’est heurté à la vague de crypto-monnaies modernes alors que la Banque nationale suisse a fermement rejeté l’idée d’intégrer le bitcoin dans ses réserves nationales. Face à l’inflation croissante et aux tensions géopolitiques mondiales, les partisans des monnaies numériques poussent la Suisse à adopter une approche plus diversifiée, incluant le bitcoin aux côtés de l’or. Cependant, la SNB n’est pas convaincue.
Le président de la SNB cite la volatilité et les préoccupations politiques
Lors de son assemblée d’actionnaires à Berne le 25 avril, le président de la SNB, Martin Schlegel, a rejeté l’idée d’adopter le bitcoin dans la stratégie de réserve de la banque. Il a souligné que les crypto-monnaies comme le bitcoin sont beaucoup trop volatiles pour être considérées comme des actifs de réserve fiables. “La crypto-monnaie ne peut actuellement pas remplir les exigences de nos réserves de devises”, a déclaré Schlegel, indiquant la nécessité pour la SNB d’avoir des actifs hautement liquides et stables.
La récente poussée pour les réserves de Bitcoin survient alors que les citoyens préparent une initiative référendaire visant à obliger la SNB à conserver du Bitcoin. Les experts estiment que l’ajout de Bitcoin aiderait à protéger la stabilité financière de la Suisse dans un contexte d’incertitude économique mondiale croissante, en particulier en raison de la volatilité du marché déclenchée par des événements géopolitiques, comme la politique tarifaire américaine sous Donald Trump.
Cependant, Schlegel a soutenu que les réserves de la SNB devaient servir l’objectif de la politique monétaire de manière efficace. Les actifs de ces réserves doivent être facilement négociables et résistants aux fluctuations extrêmes des prix, critères que le Bitcoin, à son avis, ne respecte pas.
Le momentum mondial s’accumule alors que la Suisse se retient
Ce n’est pas la première fois que Schlegel exprime cette résistance. En mars, il a déclaré à Bloomberg Television que les monnaies numériques n’avaient pas la stabilité fondamentale requise pour les actifs de réserve. Il a également noté que les crypto-monnaies sont basées sur des logiciels et vulnérables à des risques techniques tels que des bogues, diminuant ainsi leur pertinence.
Pendant ce temps, le débat sur les réserves nationales de Bitcoin s’intensifie dans le monde. En mars, les États-Unis ont fait la une des journaux en établissant une réserve stratégique de Bitcoin en utilisant la crypto saisie lors d’affaires judiciaires. D’autres nations explorent des mouvements similaires, tandis que certains, comme la Suisse, restent prudents.
Malgré une pression externe croissante et l’évolution des opinions mondiales, la SNB tient bon, maintenant la crypto fermement hors de son manuel traditionnel, du moins pour l’instant.
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Résumé : La Banque nationale suisse refuse d’intégrer le bitcoin dans ses réserves en raison de sa volatilité, malgré une pression croissante de la part des citoyens qui souhaitent protéger la stabilité financière de la Suisse. Schlegel, président de la SNB, souligne que les crypto-monnaies ne répondent pas aux critères d’actifs de réserve fiables et que, contrairement à d’autres nations, la Suisse reste prudente face à cette évolution mondiale.