C’est la fin ? La procédure de faillite de la plateforme FTX semble toucher à sa conclusion. En effet, le remboursement de ses créanciers ayant des créances supérieures à 50 000 $ est enfin planifié pour les semaines à venir. Bien que cela soit une bonne nouvelle, cela peine à occulter la gestion douteuse qui entoure ce scandale lié au dernier marché haussier. Faisons le point…
- FTX annonce qu’elle est sur le point de rembourser des créances supérieures à 50 000 $.
- Une procédure jugée complexe en raison de nombreuses demandes frauduleuses.
FTX s’apprête à rembourser des créances supérieures à 50 000 $
Plus de deux ans après son effondrement, la plateforme FTX a enfin commencé à rembourser ses anciens clients en février dernier. Cependant, ces remboursements en USD ne représentent qu’une fraction des avoirs numériques initialement concernés.
Quoi qu’il en soit, la procédure suit son cours. Selon Bloomberg, les gestionnaires de la faillite se préparent à commencer le remboursement des créances supérieures à 50 000 $ le 30 mai prochain.
Cette opération devrait permettre de régler ces créances, grâce à un fonds évalué à 11,4 milliards de dollars. Cependant, les montants remboursés ne représenteront pas plus de 20 % de la valeur actuelle du Bitcoin. Et ceux pour certains altcoins populaires de l’époque seront bien inférieurs…
Des remboursements épineux
Mais attention à ne pas vous réjouir trop vite. Car cette procédure prévue pour fin mai pourrait se révéler très complexe. C’est du moins ce qu’a révélé l’avocat chargé de la faillite de cette échange, Andrew Dietderich.
Il semblerait que les créances officielles soient embourbées sous une avalanche de demandes frauduleuses. Le montant total des demandes frauduleuses s’élèverait à « 27 quintillions », soit l’équivalent d’un milliard de trillions de dollars….
Malgré cette marée de demandes frauduleuses, la plateforme FTX devra accélérer son processus de remboursement. À noter que les créanciers en attente auront droit à un taux d’intérêt supplémentaire de 9 % par an sur leurs remboursements. Une situation à suivre de près…