Affaire Terra (LUNA). Le 9 mai 2022, le stablecoin algorithmique UST de l’écosystème Terra a perdu son lien avec le dollar américain, entraînant dans sa chute le jeton LUNA. L’écosystème, qui représentait alors 40 milliards de dollars, s’est effondré comme un château de cartes. Près de trois ans après ces événements, les créanciers de Terraform Labs peuvent désormais faire valoir leurs droits.
- Terraform Labs a lancé un portail de réclamation pour les créanciers suite au scandale Terra (LUNA) de mai 2022.
- Les remboursements pourraient s’élever à 442 millions de dollars, dans le cadre d’un plan de réorganisation approuvé par la justice américaine.
Ouverture du portail de réclamation par Terraform Labs
Le 28 mars, Terraform Labs a annoncé que son portail de réclamation ouvrirait le 31 mars. Les créanciers auront jusqu’au 30 avril pour soumettre leurs demandes.
Pour ce faire, les créanciers devront d’abord présenter des preuves de leur détention de cryptomonnaies. Cela inclut les adresses de portefeuilles pour les fonds détenus en self-custody ainsi que les clés API en lecture seule pour les fonds sur une plateforme d’échange.
De plus, Terraform Labs acceptera également les historiques des transactions et les relevés de compte comme preuve “manuelle”. Toutefois, les réclamations basées sur ces documents peuvent mettre plus de temps à être traitées.
Remboursements estimés entre 185 et 442 millions de dollars
Selon les informations de The Block, Terraform Labs pourrait rembourser entre 185 et 442 millions de dollars dans le cadre d’un plan de réorganisation approuvé par le juge américain Brendan Shannon.
Ce plan, validé en septembre, est le résultat d’un accord historique de 4,47 milliards de dollars signé entre Terraform Labs et la SEC, qui accusait la société d’avoir fraudé ses utilisateurs et ses créanciers.
De son côté, Do Kwon, le fondateur de Terraform Labs, reste sous la surveillance de la justice américaine qui pourrait ne pas le juger avant l’année prochaine, en raison de la quantité d’informations à traiter dans cette affaire complexe. Nous n’avons donc pas fini d’entendre parler de cette affaire…