Malgré l’émergence de nombreuses nouvelles blockchains, Ethereum maintient sa position de leader dans l’écosystème crypto. Par exemple, son secteur DeFi représente 50 % de toutes les liquidités de la finance décentralisée. En ce qui concerne les stablecoins, Ethereum se distingue également comme le leader, notamment en termes de volume, avec des échanges atteignant plusieurs centaines de milliards de dollars chaque mois.
- Ethereum a atteint un volume impressionnant de 1 110 milliards de dollars en stablecoins pour le mois de février, consolidant ainsi sa position de leader indiscutable dans l’écosystème crypto.
- Malgré une régulation croissante en Europe et aux États-Unis, le marché des stablecoins continue de se développer, atteignant une capitalisation record de 230 milliards de dollars.
Stablecoin sur Ethereum : 1 110 milliards de dollars de volume en février
Bien que la performance de l’ETH soit souvent jugée décevante, la blockchain Ethereum demeure un centre névralgique pour le secteur crypto.
Elle est particulièrement notable dans le domaine des stablecoins, regroupant la majorité du volume. Ainsi, selon des données de The Block, Ethereum a enregistré un volume de 1 110 milliards de dollars en stablecoins durant le mois de février.
Précisément, l’USDC se classe en tête avec un volume de 499 milliards de dollars, suivi par l’USDT et le DAI avec respectivement 291 et 262 milliards de dollars.
De plus, Ethereum détient les plus grandes liquidités en stablecoins avec un total de 120 milliards de dollars, tandis que la deuxième blockchain, Tron, en compte 60 milliards de dollars. Cela signifie qu’Ethereum couvre 55 % de l’offre totale de stablecoins.

Par ailleurs, le marché des stablecoins continue de croître. Selon des informations de DefiLlama, la capitalisation totale des stablecoins a atteint un nouveau record approchant les 230 milliards de dollars, avec près de 2 milliards de dollars émis au cours des sept derniers jours.
Les stablecoins face à la régulation
En réalité, les stablecoins se révèlent être l’application crypto la plus largement adoptée à l’échelle mondiale, attirant ainsi l’attention des régulateurs partout.
Ainsi, en Europe, l’adoption de la loi MiCA impose aux émetteurs de stablecoins un certain nombre de contraintes, notamment l’obligation de se doter d’une licence d’émetteur de monnaie électronique et de garantir une plus grande transparence sur leurs réserves et leur composition. Cette réglementation pourrait poser des difficultés pour Tether et son USDT, qui se voit retiré de certaines plateformes d’échange crypto opérant en Europe.
De l’autre côté de l’Atlantique, un sénateur propose d’encadrer le développement des stablecoins à travers le projet de loi GENIUS, récemment adopté par la commission bancaire du Sénat.
Ce cadre réglementaire vise à normaliser l’émission de stablecoins par des entreprises américaines tout en stimulant l’innovation. Si cette législation est adoptée, elle pourrait offrir un avantage compétitif aux émetteurs de stablecoins aux États-Unis.
Alors que Trump rejette l’idée d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC), l’Europe poursuit ses expérimentations. Cependant, un récent sondage mené par la BCE révèle que les citoyens européens affichent un faible intérêt pour ce projet, avec 55 % des répondants ne voulant pas adopter la MNBC pour leurs paiements quotidiens.