Un club influent. La guerre en Ukraine et les sanctions économiques occidentales ont forcé la Russie à se rapprocher de la Chine, permettant aux BRICS de profiter de cette situation pour renforcer leurs liens et créer une sorte de club économique. Le président Vladimir Poutine a annoncé que les échanges commerciaux entre les membres avaient récemment dépassé les mille milliards de dollars et continuaient de croître.
- Les BRICS renforcent leur poids économique global en tirant parti des tensions créées par la guerre en Ukraine.
- Les échanges commerciaux entre les membres ont dépassé 1 000 milliards de dollars, représentant deux tiers de la population mondiale et la moitié de l’économie globale.
BRICS : deux tiers de la population mondiale et la moitié de l’économie
Lors du dernier Forum économique international à Saint-Pétersbourg, le président russe Vladimir Poutine a partagé des chiffres sur les BRICS, notamment que les échanges commerciaux entre les membres ont dépassé 1 000 milliards de dollars.
Il a aussi souligné que lors du dernier sommet à Kazan, 35 pays étaient présents, représentant deux tiers de la population mondiale et la moitié de l’économie globale.
Le président russe a insisté sur la vision commune des pays BRICS et leurs efforts pour fixer des objectifs de développement axés sur ce qu’il appelle les « industries centrées sur l’humain ».
Des projets communs dans le nucléaire, l’aviation, et l’intelligence artificielle
Poutine a mentionné les grands projets visant à améliorer les conditions de vie et à développer des secteurs comme l’énergie nucléaire, l’aviation, les nouvelles technologies, et l’intelligence artificielle.
Il a rappelé les valeurs communes des BRICS, telles que le consensus, la parité, et le respect des intérêts de chacun, concluant que plus de pays rejoindraient le groupe, ce qui bénéficierait à l’ensemble de la planète.
Les BRICS poursuivent donc leur développement sous l’impulsion de la Russie. Bien que cette coalition soit hétéroclite et loin d’être réellement unie, elle se retrouve dans une certaine critique de l’Occident, notamment des États-Unis. Vladimir Poutine en est conscient et compte capitaliser là-dessus.