Le Bitcoin fait son entrée dans le commerce. Bien que l’on parle souvent des grandes marques qui prennent les cryptomonnaies en charge, il ne faut pas négliger la montée en puissance des petits commerces qui embrassent également l’innovation et la modernité. Récemment, France Info a rencontré des commerçants qui offrent à leurs clients la possibilité de régler leurs achats en Bitcoin ou en Ethereum, et ils sont globalement satisfaits de cette décision. Nous nous rendons à Paris, Talence et Cannes pour explorer cette tendance croissante qui attire de plus en plus de consommateurs.
- Les petits commerçants, notamment ceux de Paris, Talence et Cannes, acceptent désormais les paiements en Bitcoin et Ethereum, attirant ainsi une clientèle passionnée de technologie.
- Malgré l’intérêt croissant pour les cryptomonnaies, la législation fiscale française, demandant la déclaration de chaque transaction, représente un obstacle pour certains utilisateurs.
L’adoption du Bitcoin par les commerçants…
Dans un reportage, France Info a interviewé des commerçants ayant choisi d’accepter des paiements en cryptomonnaies, et ils ne le regrettent pas. Que ce soit dans des petites boutiques à Talence près de Bordeaux, dans des bijouteries à Cannes ou encore dans des cafés à Paris, les retours sont unanimes : de plus en plus de clients souhaitent payer en Bitcoin ou en Ethereum.
Du côté des grandes enseignes, la tendance est similaire. Emmanuel Suissa, directeur des partenariats chez Printemps, souligne qu’ils ont déjà eu plusieurs milliers de clients utilisant des cryptomonnaies pour leurs achats, affirmant : « L’objectif n’est pas seulement de faciliter l’expérience d’achat, mais aussi d’attirer de nouveaux clients ». Il précise également que cela permet d’atteindre une clientèle technophile et internationale, prête à dépenser davantage.

… malgré un cadre fiscal français restrictif
Bien que les commerçants soient contents de leur choix, les clients expriment également leur satisfaction de pouvoir utiliser leurs cryptomonnaies pour régler des abonnements, acheter des applications en ligne ou encore pour des biens et services dans la vie quotidienne. Cependant, un bémol subsiste, freinant l’enthousiasme de certains : la fiscalité française.
Effectivement, comme l’indique Claire Balva, directrice stratégique chez Deblock, une nouvelle banque en ligne dédiée aux cryptomonnaies, chaque transaction effectuée en cryptomonnaie doit être déclarée l’année suivante aux impôts. Cela peut vite devenir un fardeau si l’on réalise de nombreuses petites transactions.
« Actuellement, les individus utilisant des cryptomonnaies pour acheter des biens ou des services sont conscients qu’ils doivent les déclarer l’année suivante. Imaginez le travail si vous effectuez une centaine d’achats en crypto durant l’année, obligés de déclarer chacun d’eux l’année suivante. Cela en devient fastidieux. »
Claire Balva, directrice stratégique chez Deblock – Source : francetvinfo.fr
Malgré ce léger inconvénient fiscal, les paiements en cryptomonnaies continuent leur évolution en France et dans le reste du monde, et ce n’est pas près de s’arrêter ! En fait, même des villes s’y mettent, comme Toulouse, qui a récemment annoncé que les usagers pourront bientôt utiliser leur Bitcoin ou Ethereum pour régler leurs titres de transport.
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