
Sur le plan technique, Donald Trump n’a pas tenu sa promesse électorale en ne libérant pas Ross Ulbricht, le fondateur de Silk Road, dès son premier jour à la présidence. (Il est important de noter que le jour de l’inauguration ne peut pas être considéré comme le « jour zéro »). Cependant, comme je l’ai déjà mentionné dans ma prise précédente, je ne m’attendais pas à une grâce immédiate. Même le deuxième jour a dépassé mes attentes. Trump a tenu ses promesses, et cela me réjouit énormément.
Lorsque j’ai entendu parler de Silk Road pour la première fois au début de 2013, j’ai été rapidement fasciné par l’idée d’acheter et de vendre des drogues en ligne de manière anonyme. À ce jour, je considère que les marchés du darknet représentent une étape précieuse vers la fin de la guerre contre la drogue, car ils éliminent la nécessité des dealers dans les rues tout en offrant aux consommateurs un certain niveau de garantie sur la qualité grâce à un système de notation publique.
C’est également grâce à Silk Road que j’ai découvert Bitcoin. Peu de temps après, j’ai commencé à écrire sur cette monnaie numérique, et je suis encore actif aujourd’hui. D’une certaine manière, c’est à Ulbricht que je dois le début de ma carrière.
Selon moi, la condamnation d’Ulbricht à purguer le reste de sa vie en prison constitue une grave erreur judiciaire. Même en supposant que vous le trouviez coupable des crimes non violents dont il a été accusé, une décennie derrière les barreaux devrait suffire.
Bien sûr, je doute que Trump se soucie réellement du sort d’Ulbricht ; il aurait eu l’occasion de le libérer lors de son premier mandat s’il avait voulu. De plus, Trump n’a visiblement pas l’intention de mettre fin à la guerre contre la drogue : il risque même d’empirer la situation en désignant les cartels comme des organisations terroristes et en réclamant la peine de mort pour les trafiquants de drogue. Trump a promis de gracier Ulbricht car cela pourrait lui être bénéfique sur le plan politique – mais il faut reconnaître qu’il a tenu parole.
Ross est enfin libre. Bravo à Donald Trump et à toutes les personnes qui ont œuvré pour que cela se réalise.
Cet article est un Prendre. Les opinions exprimées n’appartiennent qu’à l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de BTC Inc ou de Bitcoin Magazine.
Résumé : L’auteur souligne que bien que Donald Trump n’ait pas libéré Ross Ulbricht, le fondateur de Silk Road, dès le premier jour de sa présidence, il a finalement tenu sa promesse. L’article exprime un soutien pour l’idée que les marchés du darknet peuvent être une alternative bénéfique dans la lutte contre la guerre à la drogue, et critique la longue peine d’Ulbricht en prison. L’auteur conclut par une reconnaissance des efforts permettant la libération d’Ulbricht.