Comment Doge utilise l’IA pour réduire la taille du gouvernement
Le Doge d’Elon Musk a intégré l’intelligence artificielle (IA) dans son approche visant à réduire l’effectif du gouvernement fédéral. Des rapports récents indiquent que Musk a récemment contacté des employés fédéraux par e-mail pour leur demander de lister cinq réalisations de la semaine. Il envisage d’utiliser ces réponses dans un modèle de langue étendue (LLM) pour évaluer si leur travail est essentiel.
Ces actions ont naturellement provoqué des controverses, Musk et l’équipe Doge étant accusés de masquer des licenciements massifs sous couvert de cette initiative. En réponse, Musk a clarifié que cet e-mail représente un test de base. Selon lui, toute réponse, peu importe sa trivialité, suffit pour démontrer qu’une personne active est derrière le clavier. L’objectif principal était de déterminer si l’employé pouvait répondre efficacement. Pour Musk, le véritable drapeau rouge serait une absence de réponse.
Le président américain Donald Trump a rapidement soutenu l’initiative de Musk, la qualifiant de “grande” et insistant sur la nécessité d’une intervention extérieure face à un gouvernement jugé trop encombré et inefficace.
Bien que l’IA puisse jouer un rôle dans cette initiative, il reste à discuter de sa capacité à évaluer l’importance des rôles des employés. Pour qu’un LLM prenne des décisions éclairées, il devrait être alimenté par des données plus précises sur les objectifs et les opérations des départements gouvernementaux, souvent peu accessibles. Cela soulève des questions sur l’efficacité de l’évaluation menée par DOGE.
La demande d’IA est-elle en déclin?
La question de savoir si la demande en IA est en train de diminuer se pose suite à la décision de Microsoft (NASDAQ: MSFT) d’annuler plusieurs baux de centres de données et de réduire sa capacité de quelques centaines de mégawatts. Les analystes commencent à s’interroger sur le fait que la demande d’infrastructure en intelligence artificielle ralentisse ou si elle était initialement surestimée.
Une explication possible du retrait de certains futurs besoin de bande passante pourrait être liée à la récente collaboration d’OpenAI avec Oracle, annoncée à l’été 2024. Ce partenariat entrainera un transfert de charge de travail d’OpenAI de Microsoft vers Oracle Cloud Infrastructure, réduisant ainsi les projets prévus par Microsoft.
Cependant, ce développement met en lumière un problème plus vaste au sein de l’industrie de l’IA : la rentabilité. Malgré des investissements massifs, peu d’entreprises d’IA parviennent à générer des bénéfices. Si Microsoft observe réellement une baisse de la demande, cela pourrait signifier que la monétisation des opérations d’IA est plus complexe qu’imaginé. Les modèles IA nécessitent une immense puissance de calcul pour leur fonctionnement, mais la viabilité financière pour soutenir ces coûts reste à démontrer, aucune grande entreprise technologique n’ayant généré de bénéfices à partir de ses activités IA.
Malgré cela, Microsoft a affirmé son intention de maintenir un budget de 80 milliards de dollars pour l’infrastructure d’IA cette année, et d’autres opérateurs du secteur prévoient aussi d’augmenter leurs investissements.
Amazon lance Alexa dotée d’IA – mais les consommateurs seront-ils réceptifs?
Le 26 février, Amazon (NASDAQ: AMZN) a dévoilé Alexa +, sa dernière version d’assistant virtuel riche en fonctionnalités d’IA. Cette version promet d’être plus conversationnelle et intelligente, capable de résumer des documents, organiser des emplois du temps, traiter des questions complexes et même créer des quiz à partir des contenus téléchargés. Une fonctionnalité innovante se présente sous la forme d'”experts” qui permettent à Alexa + d’effectuer des tâches complexes autonomes, telles que les réservations de restaurants en ligne.
Bien qu’Amazon considère ce lancement comme une avancée, des interrogations subsistent, notamment au vu de l’historique des dispositifs de l’entreprise. Il est à noter que le secteur des appareils, incluant Alexa, a généré plus de 25 milliards de dollars de pertes ces dernières années. Curieusement, Alexa + est proposé gratuitement aux abonnés Amazon Prime et à 19,99 $ pour les non-membres, une décision étrange dans un contexte de pertes. De précédents rapports avaient suggéré qu’Amazon cherchait à créer une version d’Alexa destinée à générer des revenus, ce qui rend ce choix encore plus inexplicable.
Une question plus large demeure : les consommateurs désirent-ils des appareils alimentés par l’IA ? Le marché a souvent démontré que de nombreux gadgets intégrant de l’IA ne parviennent pas à séduire. Des assistants virtuels comme Alexa et Google Assistant peinent à offrir une valeur ajoutée significative au-delà des commandes vocales basiques. Les fonctionnalités des appareils basés sur l’IA demeurent souvent limitées comparées à celles déjà présentes dans les applications mobiles ou de bureau existantes.
Pour que l’intelligence artificielle (IA) réussisse à s’intégrer en toute sécurité au cadre juridique tout en répondant à des défis croissants, elle doit adopter un système de blockchain d’entreprise garantissant la qualité et la propriété des données, protégeant ainsi les informations tout en assurant leur immuabilité. Découvrez plus de détails sur cette technologie émergente en consultant notre couverture sur CoiingEek.
Regardez : démonstration du potentiel de la fusion de la blockchain avec l’IA
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Source: https://coingeek.com/last-seek-in-ai-doge-uses-ai-for-govt-amazon-lanches-alexa/
Résumé: Cet article aborde comment Elon Musk et son projet Doge exploitent l’IA pour évaluer l’essentiel des fonctions gouvernementales, suscitant controverse et soutien politique. Parallèlement, des réflexions sont émises sur la demande en IA, influencée par les récentes décisions de Microsoft, et la nouvelle version d’Alexa d’Amazon, qui soulève des interrogations quant à l’intérêt des consommateurs pour des assistants virtuels alimentés par l’IA.