Espionnage et cryptomonnaie. Les affaires d’espionnage ne sont pas réservées aux films d’action. L’événement récent rappelle que la guerre est technologique, mais elle repose aussi sur des compétences humaines. En Israël, un homme de 27 ans, soupçonné d’agir pour l’Iran, a été arrêté, et il a été révélé que ses missions étaient payées en cryptomonnaie. Secrets d’État contre crypto ? C’est le dernier épisode de la guerre au Moyen-Orient.
- Un Israélien a été arrêté pour espionnage au profit de l’Iran, rémunéré en cryptomonnaie.
- Cette affaire met en lumière l’utilisation problématique des cryptomonnaies pour des opérations d’espionnage.
Un espion israélien au service de l’Iran
Les affaires d’espionnage fleurissent à travers le monde, certaines régions étant plus touchées que d’autres. La police israélienne et le service de sécurité intérieure, le Shin Bet, ont arrêté un homme de 27 ans basé à Tel Aviv, soupçonné de collecter des renseignements pour l’Iran.
D’après les enquêteurs, il était en contact avec un agent iranien depuis plusieurs mois et a mené diverses opérations pour le régime iranien. Les médias rapportent qu’il possédait des photographies de maisons d’officiels israéliens et des documents relatifs à des installations militaires :
« Le suspect a été arrêté pour avoir mené des missions de collecte de renseignements pour l’Iran en échange de paiements en cryptomonnaie. »
Déclaration des autorités israéliennes – Source : I24news
Des paiements par cryptomonnaie
Les autorités israéliennes révèlent que cet espion a reçu « des milliers de dollars en cryptomonnaie » pour ses missions, un moyen probablement maladroit de tenter de dissimuler ses activités.
Parallèlement, la police et le Shin Bet alertent aussi sur les tentatives de recrutement de citoyens israéliens par les services de renseignement iraniens et les organisations terroristes alliées, souvent actives à travers les réseaux sociaux.
Le cas de cet individu est toujours en cours, avec une prolongation de sa détention jusqu’au 26 juin. Ce dossier illustre encore comment la cryptomonnaie s’infiltre dans des secteurs peu recommandables. Il met également en évidence le manque d’éducation des acteurs de ce dossier, qui croient pouvoir échapper aux lois et aux services de renseignement en utilisant Bitcoin et d’autres cryptos. Cela reste une illusion, tant au Moyen-Orient qu’ailleurs.