Gendarme et voleur. Une nouvelle affaire d’escroquerie liée à la crypto défraye la chronique, cette fois en Moselle, impliquant un gendarme malhonnête qui a dépouillé une sexagénaire. Cet abus de confiance révèle un schéma d’investissement douteux pour la justice, bien que l’accusé le présente comme un investissement à risque. Voici les détails de cette affaire.
- Un gendarme a été condamné pour avoir escroqué une sexagénaire en Moselle, lui subtilisant 50 000 € sous prétexte d’un investissement en cryptomonnaie.
- Le tribunal de Thionville a déclaré cet ancien militaire coupable de manœuvres frauduleuses, le condamnant à 18 mois de prison avec sursis et à rembourser la victime.
Un gendarme escroc jugé par le tribunal de Thionville
Le domaine des cryptomonnaies est devenu un terrain propice aux escroqueries, raison pour laquelle la vigilance est essentielle. C’est une leçon que cette résidente de Kédange-sur-Canner aurait dû prendre en compte, avant de se laisser convaincre par un gendarme peu scrupuleux.
Le militaire, un Polynésien de 42 ans, a comparu cette semaine devant le tribunal de Thionville pour avoir escroqué sa victime, une sexagénaire, d’environ 50 000 €, une somme qu’elle avait héritée de sa mère.
Il est accusé d’avoir dépouillé la sexagénaire en lui promettant des rendements d’un investissement dans une cryptomonnaie appelée « Shrek ». Les détails de cette crypto restent flous, mais il est clair que la situation ne paraissait pas saine. La victime ne reverra probablement jamais ses pertes ni ses intérêts.
Une arnaque crypto autour du « Shrek »
Comme le souligne le Républicain Lorrain, le pseudo conseiller était rien d’autre qu’un arnaqueur. Devant le tribunal, il a agacé la présidente avec son comportement étrange, claimant avoir « le mal de mer » et niant l’identité dans son dossier, assertant qu’il s’agissait d’un nom fictif.
Il a continué en précisant qu’il s’agissait d’un placement à risque qui n’a pas été fructueux : « je n’ai pas escroqué cette dame, je lui ai proposé un investissement à risque ». Cette défense ne semblait pas convaincre la présidente, surtout qu’il a admis avoir utilisé une partie des fonds pour « rembourser ses dettes ».
Finalement, le gendarme a été déclaré coupable de « manœuvres frauduleuses » par le tribunal de Thionville. Il a écopé d’une peine de 18 mois de prison avec sursis, assortie d’une obligation de soins. En outre, il est tenu de rembourser les 50 000 € volés à sa victime. Rappelez à vos proches que les promesses d’argent facile sont rarement réelles, que ce soit dans le domaine de la crypto ou ailleurs, même si c’est un gendarme qui vous en parle ou une belle inconnue sur internet.