Dans le contexte de la décentralisation, de la sécurité et de l’évolutivité ,le plus grand défi des différentes technologies #Blockchain est de mettre sur pied un système capable de résoudre les problèmes à la fois sécurité, décentralisation et scalabilité connu sous le nom de trilemme .
Dans cet article, nous approfondissons la question, en évaluant tous les aspects les plus pertinents du trilemme d’évolutivité de la blockchain.
Définition
La #blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente et sécurisée, qui fonctionne sans organe central de contrôle.
C’est le célèbre fondateur de la blockchain Ethereum #Vitalik Buterin qui définit pour la première fois les défis que font faces les développeurs pour créer des systèmes capable d’être à la fois évolutifs, décentralisés et sécurisés, sans aucun compromis sur aucun aspect. Il élabore alors ce qu’il appelle « #The Blockchain Trilemma » (le ‘trilemme’ de la blockchain).
Il entend ainsi par ‘trilemme’ le fait qu’il soit difficile voire impossible de concevoir un système capable de satisfaire tous ces aspects fondamentaux de la blockchain. Les développeurs devront cependant et ceci en fonction des performances et applications recherchées par le projet, faire fi d’un aspect au profit de deux autres.
Le trilemme blockchain
- La décentralisation
La #décentralisation d’une blockchain est le fait que son utilisation ne soit subordonnée à l’existence d’une entité de contrôle central capable l’administrer. Pour ainsi dire, cette entité pourra s’il le souhaite censurer un utilisateur, le restreindre ou encore arrêter le système entier. Nous pouvons prendre pour exemple les géants d’internet d’aujourd’hui comme Facebook ou Twitter qui sont des plateformes fortement centralisés. (Le compte Twitter de l’ancien Président des USA Donald Trump avait été désactivé). Un des éléments le plus important de la décentralisation est que le système doit être codé de telle sorte que les résultats des calculs soient sans appel (le code doit être vrai, vérifiable et #open_source). Les trois piliers de la décentralisation sont :
- La tolérance aux pannes : les systèmes décentralisés sont moins susceptibles d’échouer accidentellement parce qu’ils reposent sur de nombreuses composantes distinctes ;
- La résistance aux attaques : Ils ne possèdent pas de points uniques de défaillance, car le système est répartit sur plusieurs #nœuds ;
- La résistance à la collusion : un utilisateur ne peut bénéficier des performances ou applications du système au détriment d’un autre.
- La sécurité
La #sécurité revient à faire fonctionner la blockchain comme prévu, à se défendre contre les attaques, les bugs et autres problèmes imprévus. Elle doit être résistante aux #cyber attaques comme les attaques par déni de service (DOS et DDOS). Cette sécurité empêchera des entités malintentionnées de saboter, faire un mauvais usage, modifier ou de détourner les actifs au sein du système. La plus part des blockchains en #Proof of work comme #Bitcoin et #Ethereum s’inscrive dans ce registre.
Il existe plusieurs types d’attaques que les pirates et fraudeurs utilisent :
- L’hameçonnage : L’hameçonnage est une tentative d’escroquerie visant à obtenir les informations d’identification d’un utilisateur ;
- Le routage : Les pirates peuvent intercepter les données lors de leur transfert vers les fournisseurs de services Internet. Dans une attaque de routage, les participants à la blockchain ne peuvent généralement pas voir la menace, de sorte que tout semble normal ;
- L’attaque Sybil : les pirates créent et utilisent de nombreuses fausses identités de réseau pour inonder le réseau et faire tomber le système ;
- L’attaque 51 % : si un mineur, ou un groupe de mineurs, pouvait rassembler suffisamment de ressources, il pourrait atteindre plus de 50 % de la puissance de minage d’un réseau de blockchain. Avoir plus de 50 % du pouvoir signifie avoir le contrôle du grand livre et la capacité de le manipuler.
- La scalabilité
On dit d’un réseau qu’il est « #scalable » lorsqu’il peut exécuter un nombre de plus en plus grandissant d’instructions sans diminuer les performances du système. Ainsi, l’utilisateur se sert d’un réseau #mis à l’échelle de manière qu’il ne pourra se rendre compte de la présence ou non d’un nombre important d’utilisateurs. La scalabilité désigne donc le fait pour une blockchain d’accroître rapidement son volume de transactions en un minimum de temps tout en assurant sa rentabilité. Les blockchains en #Proof of stake mettent un accent particulier sur la scalabilité.
La scalabilité est le défi majeur des projets blockchain. On peut par exemple citer le #Bitcoin avec le #lithning network, ou #Cardano avec son mécanisme de #Ouroboros.
Les travaux sur la scalabilité permettront de résoudre des problèmes de frais de transaction qui est d’un intérêt capital pour les développeurs. On se souvient très récemment de l’arrêt de la blockchain #Solana pour des problèmes de congestion de réseau. Etant donné les frais de transactions (#gas) énormes sur Ethereum, l’avènement de l’#Ethereum 2.0 permettra de résoudre ce problème majeur et par conséquent réduire les gas.
Conclusion
Etant donné la sensibilité des #smart-contracts, de leurs applications et le désir permanent de fournir des solutions aux problèmes de notre ère, il est impératifs que des avancés soient palpable et que les blockchains du futur puissent inciter les gouvernements et de plus en plus de développeurs à s’y intéressés.
Sources : , , /,
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Tank’s, this article has to develop the real deal of cryptocurrencies ecosystem. We have to be vigilent and Do Our Own Research
très bon article, façile et digeste