Une frénésie de minage. La puissance de calcul allouée à la blockchain de Bitcoin (BTC), également connue sous le terme de hashrate, joue un rôle crucial dans la validation des blocs de transactions. Cette activité de minage est fondamentale pour garantir la s sécurité du réseau BTC, qui repose sur le mécanisme de la Preuve de travail (PoW). Récemment, ce hashrate a atteint un nouveau ATH (maximum historique).
- Le réseau Bitcoin a franchi un nouveau record historique avec un hashrate dépassant les 992 EH/s.
- Cette hausse témoigne d’une concurrence acharnée entre les mineurs et d’un perfectionnement constant des équipements de minage.
Un record de hashrate pour Bitcoin, presque à 1 000 EH/s
Le 2 février 2025, le hashrate du réseau Bitcoin a atteint un nouveau sommet. D’après les données fournies par BitInfoCharts (voir le graphique ci-dessous), le hashrate a enregistré un pic supérieur à 992 EH/s (exahash par seconde). Les précédents records se situaient autour de 850 EH/s, ce qui représente donc une hausse significative.
Ce nouveau record de la puissance de calcul appliquée à la blockchain BTC démontre que la compétition est féroce parmi les mineurs, avec des équipements de plus en plus performants.
Les entreprises de minage se disputent l’opportunité d’être les premières à valider un bloc de transactions et à obtenir la précieuse récompense de bloc. Cependant, cette récompense a récemment été divisée par deux lors du 4e halving du réseau Bitcoin, survenu en avril 2024. Les mineurs ne reçoivent donc plus que 3,125 BTC par bloc validé, contre 6,25 BTC auparavant (et 50 BTC lors du lancement par Satoshi Nakamoto).
Comme mentionné précédemment, il est crucial que la puissance de calcul nécessaire à la validation des transactions soit élevée, car cela réduit le risque (bien que très théorique) d’ attaque des 51%. Une telle attaque viserait à modifier et réorganiser les blocs de transactions au profit de l’attaquant, en prenant le contrôle de plus de 50% du hashrate. Toutefois, pour le réseau BTC, cela reste très peu plausible, car il faudrait une quantité de matériel informatique et d’énergie qu’une grande nation, comme les États-Unis, aurait du mal à rassembler (sans compter le coût exorbitant d’une telle opération).