La fête est terminée. Le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau fait preuve de son hostilité envers Bitcoin et les cryptomonnaies. Après le Salvador, c’est désormais le Pakistan qui subit les conséquences. Le pays souhaitait proposer des tarifs d’électricité subventionnés pour les mineurs de cryptos, mais le FMI a catégoriquement rejeté cette idée.
- Le FMI a refusé la proposition du Pakistan d’introduire des tarifs subventionnés pour le minage de cryptomonnaies, provoquant un scandale.
- Le Pakistan visait à attirer des investissements étrangers en allouant 2 000 MW d’électricité pour le minage de bitcoins, malgré l’opposition du FMI.
Le FMI refuse Bitcoin au Pakistan
Selon Profit, un média local, le FMI a, le 3 juillet 2025, rejeté la proposition du gouvernement pakistanais d’offrir des tarifs d’électricité subventionnés pour le minage de cryptomonnaies.
Le Dr Fakhray Alam Irfan, secrétaire à l’Énergie du Pakistan, a affirmé que le FMI n’avait pas encore donné son accord pour cette initiative. Il a précisé que l’institution était préoccupée par les distorsions du marché que cette subvention pourrait engendrer.
Il a également indiqué que le gouvernement était en pourparlers avec le FMI pour réviser le plan de subvention énergétique.
Le Pakistan visait à attirer des investissements étrangers dans le minage de cryptomonnaies
En mai, le Pakistan avait annoncé son intention d’allouer 2 000 MW d’électricité pour soutenir le minage de bitcoins et des centres de données. Cette initiative visait à attirer les investissements étrangers, mais le FMI a manifesté son désaccord.
Malgré l’approbation initiale du Conseil de la crypto du Pakistan et du ministère des Finances, le FMI a soulevé plusieurs préoccupations, notamment sur la légalité du minage au Pakistan et les pressions potentielles que cela pourrait exercer sur un réseau électrique déjà surchargé.
Le FMI a aussi mis en garde contre les effets collatéraux possibles sur les tarifs de l’électricité et la distribution des ressources. Il a critiqué le pays pour ne pas l’avoir consulté avant de faire cette annonce.
Le Pakistan poursuit ses discussions avec le FMI pour parvenir à un compromis. Cependant, il est clair que l’institution de Washington a des difficultés à valider ce type d’initiatives. Elle avait déjà tenté de freiner les efforts du Salvador, et maintenant, c’est le pays du président Asif Ali Zardari qui est dans son collimateur, même si en réalité, cela n’a pas empêché Nayib Bukele de continuer ses achats.