Le FMI est préoccupé. Le 21 mai, le Pakistan a annoncé la création d’une réserve stratégique de Bitcoin, s’inspirant du modèle américain. Parallèlement, le pays a révélé son intention d’allouer 2 000 mégawatts d’électricité à l’exploitation minière de Bitcoin et aux centres de données d’intelligence artificielle. Toutefois, cette décision a suscité des inquiétudes au sein du Fonds monétaire international (FMI), qui demande des précisions sur la légalité de cette initiative.
- Le Pakistan envisage une réserve stratégique de Bitcoin et l’allocation de 2 000 mégawatts pour son minage, suscitant l’inquiétude du FMI.
- Le FMI s’interroge sur la légalité de cette décision et sur son impact sur la gestion des ressources dans un pays déjà en proie à des pénuries d’énergie.
Le FMI inquiet face au plan du Pakistan pour le minage de Bitcoin
Le Fonds monétaire international (FMI) a exprimé des doutes concernant la décision du Pakistan d’allouer 2 000 mégawatts d’électricité à l’exploitation minière de Bitcoin et aux centres de données d’intelligence artificielle. Cette initiative vise à attirer des mineurs indépendants, des entreprises de blockchain et des sociétés d’IA.
Selon un rapport de la presse locale, le FMI a soulevé des interrogations concernant la légalité de cette initiative et a demandé des éclaircissements au ministère des Finances. Le FMI s’inquiète également des conséquences possibles sur les tarifs de l’électricité et la répartition des ressources dans un pays déjà soumis à des pénuries chroniques d’énergie. Il est clair que lorsqu’il s’agit de Bitcoin, le FMI est toujours vigilant !
Le Pakistan défend sa stratégie numérique
En réponse aux préoccupations de l’instance internationale, le Pakistan défend son approche numérique, affirmant que cette allocation d’électricité fait partie d’une stratégie nationale globale visant à intégrer les actifs numériques dans son économie.
Le ministère des Finances a par ailleurs approuvé la création de la Pakistan Digital Asset Authority (PDAA), une entité dédiée à la réglementation des échanges de cryptomonnaies, des portefeuilles numériques, des stablecoins et des plateformes DeFi. La PDAA supervisera également la tokenisation des actifs nationaux conformément aux normes établies par le Groupe d’action financière (GAFI).
Alors que le FMI continue d’interroger le Pakistan, le pays est déterminé à aller de l’avant avec son plan. Il espère que cette initiative attirera des investissements étrangers tout en renforçant son économie numérique. Cependant, il reste à voir comment ces discussions vont évoluer et si le Pakistan réussira à convaincre le FMI de la viabilité de son projet.