Discours de la méthode. Une étude récente de Harvard, parue dans Nature Communications, affirme que le minage de Bitcoin aux États-Unis a un impact significatif sur la pollution de l’air, exposant ainsi 1,9 million d’Américains à des niveaux accrus de particules fines entre la mi-2022 et la mi-2023. Les chercheurs ont analysé 34 des plus grandes exploitations de minage de Bitcoin aux États-Unis, affirmant qu’elles ont consommé 32,3 TWh d’électricité, dont 85 % proviennent de sources fossiles. Toutefois, cette étude fait l’objet de vives critiques de la part d’experts en énergie.
- Une étude de Harvard, publiée dans Nature Communications, indique que le minage de Bitcoin aux États-Unis contribue de manière significative à la pollution de l’air entre mi-2022 et mi-2023.
- Cette étude a été fortement critiquée par des spécialistes de l’énergie pour ses méthodologies contestables et une sélection biaisée des données, alimentant ainsi une controverse sur l’impact environnemental de Bitcoin.
Des méthodologies discutables
Daniel Batten, expert en énergie et en durabilité environnementale, qualifie l’ étude de « profondément imparfaite ». Il soutient que les chercheurs avaient déjà un préjugé initial : « Le minage de Bitcoin doit être perçu comme nuisible ». Il reproche aux auteurs d’avoir utilisé une approche de comptabilité des émissions marginales plutôt que standard, sans en divulguer les limites.
L’étude s’appuie sur le modèle WattTime pour estimer les émissions marginales liées à la consommation d’électricité. Ce modèle détermine quelles centrales électriques modifient leur production en fonction de la demande, comme lorsque une mine de Bitcoin débute son fonctionnement. Toutefois, Daniel Batten conteste l’utilisation de ce modèle pour évaluer les émissions annuelles et à long terme, arguant qu’il ne permet pas une analyse académique rigoureuse.
Sélection biaisée des données
Il critique également la bibliographie de l’étude, qui repose principalement sur des articles de presse plutôt que sur des études scientifiques rigoureusement évaluées. Il accuse les chercheurs d’avoir « sélectionné » 34 sites tout en négligeant les opérations de minage de Bitcoin qui ne soutiennent pas leur thèse.
L’Institut de Recherche sur les Actifs Numériques (DARI) a formellement réfuté l’étude de Harvard, mettant en lumière des problèmes similaires à ceux mentionnés par Daniel Batten. DARI critiques l’usage selectif des données, une méthode défectueuse d’attribution des émissions et une dépendance excessive aux médias traditionnels.
Cette controverse survient alors que le président Trump promeut les États-Unis comme une « puissance du minage de Bitcoin ». Toutefois, il a aussi récemment signé un décret pour encourager la production nationale de charbon, ravivant ainsi certaines polémiques environnementales directement liées aux préoccupations soulevées par Harvard.
Alors que cette étude met en avant d’éventuels risques environnementaux associés au minage de Bitcoin, les critiques soulignent des méthodologies contestables et une sélection biaisée des données. Cette controverse illustre débat plus large sur l’impact environnemental de Bitcoin, un sujet qui continue de diviser la communauté scientifique et politique malgré des avancées récentes visibles qui ne font pas l’objet d’un consensus.
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