Le ministère américain de la Justice (DOJ) a annoncé la saisie de plus de 200 000 $ de crypto-monnaie liée au groupe militant Hamas. Les fonds ont été attribués aux portefeuilles qui auraient été utilisés pour les opérations de collecte de fonds et de blanchiment d’argent par l’organisation, qui est désignée comme une entité terroriste par les États-Unis et l’Union européenne.
Crypto Collecte de fonds sous surveillance
Selon le Federal Bureau of Investigation (FBI), les partisans du Hamas dans le monde entier ont contribué plus de 1,5 million de dollars en crypto-monnaie depuis octobre 2024. Ces fonds ont été acheminés par plusieurs comptes d’échange et portefeuilles promus dans des chats de groupe en ligne revendiquant l’affiliation au Hamas. Les autorités pensent que ces dons ont ensuite été blanchis par une série de transactions.
L’avocat américain Edward R. Martin Jr. du district de Columbia a déclaré:
“Ces crises montrent que ce bureau recherchera haut et bas pour chaque centime d’argent qui va financer le Hamas, où qu’il soit trouvé, et dans quelle que ce soit de la monnaie. Le Hamas est responsable de la mort de nombreux ressortissants américains et israéliens, et nous ne s’arrêterons à rien pour arrêter leur campagne de terreur et de meurtre.”
Actifs saisis et comptes identifiés
Les fonds confisqués comprennent environ 90 000 $ détenus dans divers portefeuilles et 112 000 $ supplémentaires en trois comptes d’échange. Selon le FBI, ces comptes d’échange ont été enregistrés auprès de personnes palestiniennes basées en Turquie et dans d’autres endroits. Les autorités n’ont pas divulgué les noms des individus ou des plateformes utilisées pour traiter ces transactions.
Défis juridiques passés et préoccupations réglementaires
L’utilisation par le Hamas de la crypto-monnaie pour la collecte de fonds fait l’objet d’une enquête depuis des années. En janvier 2024, un procès a été intenté contre Binance et son ancien PDG Changpeng Zhao, alléguant que l’échange avait facilité les efforts de collecte de fonds du Hamas. L’affaire, portée par les familles des victimes d’attaques du Hamas en Israël, a accusé Binance de ne pas avoir mis en œuvre des mesures adéquates anti-blanchiment.
Alors que Binance a nié toute implication directe avec le Hamas, la société a fait face à plusieurs batailles juridiques sur des questions de conformité. En novembre 2023, la bourse a conclu un règlement de 4,3 milliards de dollars avec le DOJ pour violations présumées des réglementations anti-blanchiment.
Préoccupations croissantes concernant la crypto dans le financement du terrorisme
Un rapport de décembre 2024 du Congressional Research Service a indiqué que Hamas sollicite des dons de crypto-monnaie depuis au moins 2019. Cependant, l’efficacité et l’échelle de ces efforts restent incertaines. Les responsables américains ont de plus en plus exprimé des préoccupations concernant les organisations terroristes tirant parti des actifs numériques, certains appelant à une surveillance et à une réglementation plus strictes de l’industrie cryptographique pour limiter les activités financières illicites.
Malgré ces préoccupations, les recherches de la société d’analyse de la blockchain sont une chaîne de gamme de chainsys pour le financement du terrorisme basé sur la crypto-monnaie constitue une fraction minimale des transactions globales cryptographiques. Les méthodes traditionnelles basées sur la fiat continuent d’être les principaux canaux financiers de ces organisations.
Avertissement: Cet article est fourni à des fins d’information uniquement. Il n’est pas offert ou destiné à être utilisé comme des conseils juridiques, fiscaux, investissements, financiers ou autres.
Résumé: Le ministère américain de la Justice a saisi des fonds en crypto-monnaie liés au Hamas, montrant ainsi la lutte contre le financement du terrorisme à travers les crypto-monnaies. Bien que le Hamas ait collecté des fonds via différents canaux, les efforts pour réglementer cette pratique sont en cours en raison des préoccupations croissantes liées à la sécurité et aux activités illicites.