Le gouvernement avait demandé une peine pouvant aller jusqu’à 50 ans. Le juge déclare également que #Bankman-Fried doit renoncer à 11 milliards de dollars.
Qui est SBF ?
Samuel Benjamin Bankman-Fried, ou SBF, est un entrepreneur américain qui a été reconnu coupable de fraude et de crimes connexes en novembre 2023. Bankman-Fried a fondé la bourse de cryptomonnaies FTX et a été célébré comme un “poster boy” pour la cryptomonnaie.
La décision du juge
Le cofondateur de FTX, Sam Bankman-Fried, a été condamné à 25 ans de prison pour avoir volé des milliards de dollars à des clients, marquant ainsi le dernier chapitre d’une affaire qui a à la fois captivé et éclipsé l’industrie de la cryptographie.
Le juge du district américain Lewis A. Kaplan a prononcé la sentence devant le tribunal fédéral de Manhattan quelques instants après que Bankman-Fried a déclaré qu’il était “désolé de ce qui s’est passé à chaque étape”. Il risquait jusqu’à 110 ans derrière les barreaux après avoir été reconnu coupable l’année dernière de sept délits, dont la fraude et la conspiration.
Les mots de SBF après la décision du juge
Bankman-Fried a déclaré au tribunal qu’il avait été peiné de voir les clients de FTX souffrir. Il a déclaré
“C’était atroce à regarder. Les clients ne méritent pas cette souffrance.
SBF
En tant que PDG, il est responsable de cette souffrance. Mais “ce n’est pas moi qui compte à la fin de la journée – ce sont les clients et les employés concernés qui comptent”.
Semblant reconnaître sa condamnation imminente à une peine de prison, il a ajouté :
“Ma vie normale est probablement terminée. C’est le cas depuis un certain temps déjà”.
L’effondrement de FTX me hante chaque jour.
SBF
Les propos tenus par le Procureur
Après que M. Bankman-Fried se soit adressé à la Cour, le procureur Nicolas Roos a présenté un contre-argumentaire qui donne à réfléchir, à savoir que FTX a été
créée avec une criminalité omniprésente”.
Nicolas Roos
Il a été très dur et a ajouté
Sam Bankman-Fried a volé plus de 8 milliards de dollars à ses clients, et j’insiste sur le mot “volé” parce qu’il ne s’agissait pas d’une crise de liquidité, d’une mauvaise gestion active ou d’une mauvaise supervision de la part de la direction”,
Nicolas Roos