La journée du 20 octobre marque un tournant assez important dans l’histoire de la cryptomonnaie. Il s’agit du lancement officiel de Naxo Labs, une entreprise à la pointe de la technologie dédiée au suivi cryptos. Bonne nouvelle pour certains et mauvais augure pour d’autres !
Enfin un logiciel de suivi à la disposition des particuliers et des entreprises !
Selon le communiqué relayé par PR Newswire, Naxo Labs permettra à trois figures notoires du #FBI de travailler ensemble. Il s’agit de Chris Tarbell, de Tom Kiernan et de Matt Edman qui ont grandement contribué à l’arrestation de Ross Ulbricht en octobre 2013. C’est le fondateur de Skill Road, le célèbre marché noir en ligne de drogue et d’armes. Le recel d’énormes quantités de crypto Bitcoin figure parmi les nombreuses charges qui lui incombent.
Sans pour autant fournir des détails, Chris Tarbell a souligné que Naxo Labs utiliserait un logiciel extrêmement sophistiqué et pointilleux pour retracer et localiser une crypto manquante. Il précise néanmoins que le cabinet travaillera (bien évidemment) en étroite collaboration avec les forces de l’ordre. Il viendra aussi en aide à ceux qui possèdent une crypto, mais ne peuvent pas y accéder. Il s’agirait plus exactement de récupérer des fonds crypto verrouillés sur des disques durs, par exemple.
Lancement de Naxo Labs : quel impact sur le marché de la crypto ?
Naxo Labs n’est pas la première entreprise spécialisée en criminalistique crypto. Elle se démarque néanmoins par les solutions qu’elle propose. Comme expliqué par Chris Tarbell lors de son intervention, le cabinet ne se contentera pas de suivre des fonds sur une blockchain. Il fournira aussi un service permettant de récupérer la ou les cryptos.
Si l’on associe cet évènement avec les nombreuses actions entreprises actuellement afin de réglementer le marché de la crypto, l’on ne peut qu’admettre une chose : la cryptosphère avance sur la bonne voie.
Bien qu’annoncée officiellement que depuis quelques jours, l’entreprise Naxo Labs compte déjà parmi ses clients des agences fédérales et des cabinets d’avocats. Elle travaille même avec le ministère de la Justice. Les registres des contrats gouvernementaux font état d’un accord de 8 millions de dollars avec l’ICE (Immigration Custom Enforcement).
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